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D. G. M. SCHREBER

Prescriptions particulières

Gymnastique de chambre : Chapitre IV

Date de mise en ligne : mercredi 15 mars 2006

D. G. M. Schreber, Gymnastique de chambre médicale et hygiénique, Cinquième édition (Traduite sur la 15e Édition allemande), Éd. G. Masson, Paris, 1867.
 Chapitre IV : Description et explication de quelques prescriptions particulières données comme exemples d’applications à des cas spéciaux.

IV
DESCRIPTION ET EXPLICATION DE QUELQUES PRESCRIPTIONS PARTICULIÈRES DONNÉES COMME EXEMPLES D’APPLICATIONS À DES CAS SPÉCIAUX.
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OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES.

Afin de rendre facile et sûre l’application convenable des règles générales de la gymnastique à la pratique dans les cas spéciaux autant que cela est possible et admissible en partant d’un point de vue général, j’exposerai dans ce chapitre une série de prescriptions particulières, convenables pour les cas d’application les plus avantageux et les plus fréquents que l’on peut considérer comme étant du ressort de la gymnastique médicale de chambre. Puissent-ils surtout servir de modèles et de points de départ généraux pour tous les autres cas où l’on voudrait essayer l’application de la gymnastique. En ce qui concerne les applications qui sont indiquées ici, il faut bien se rappeler : que les prescriptions ne s’appliquent qu’à des cas imaginaires ; que, lorsqu’on en arrive à l’application, elles ont toujours besoin d’être modifiées avec intelligence pour être adaptées à l’idiosyncrasie individuelle, et même, dans la plupart des cas, d’être soumises à l’appréciation toute spéciale d’un médecin. Les conditions de nature et de proportion des exercices qui sont convenables à chaque individu ne peuvent être déterminées qu’en se guidant sur l’observation personnelle. Il est bon également de répéter ici et de rappeler expressément que les prescriptions, applicables à des cas spéciaux de thérapeutique, ne doivent pas être envisagées comme si elles pouvaient suffire pour résoudre toutes les difficultés et arriver à tous les résultats, mais qu’elles doivent être considérées comme constituant une partie essentielle du mode de traitement qui est presque généralement nécessaire et comme étant le moyen le plus convenable, dans tous les cas, qui puisse nous mettre en état de profiter de la puissance thérapeutique de l’exercice en vue de la pratique et d’en faire réellement l’application.

Dans la coordination de chacun des mouvements particuliers qui font partie des prescriptions indiquées ci-dessous, j’ai eu soin de les disposer dans un ordre successif tel, qu’il soit tenu compte de la diversité si convenable des modes de manifestations de l’activité musculaire. En ce qui concerne ce point, il faut notamment faire bien attention, afin d’éviter toute surexcitation, à ne pas mettre toujours en action d’une manière trop continue les mêmes groupes de muscles. Dans le cas où l’on poursuit un but local, on ne doit donc pas se borner à prescrire exclusivement les exercices essentiels qui ont un effet direct sur le but que l’on veut atteindre, mais il faut y intercaler aussi quelques exercices moins essentiels qui exercent une action indirecte ou qui ne servent qu’à compléter la somme totale d’exercice qui est nécessaire [1]. Les prescriptions spéciales que nous donnons ici pourront donc être considérées à ce point de vue comme des modèles de dispositions applicables à des cas analogues.

Pour rendre plus facile et plus rapide l’appréciation d’une prescription avant d’en faire l’application, il m’a paru nécessaire de joindre encore une fois ici, entre parenthèses, à chaque exercice simple le nombre de fois qu’il faut le répéter. On jugera, en même temps, avec plus de commodité, si telle ou telle application de la thérapeutique met dans la nécessité d’apporter telle ou telle modification à la règle générale indiquée ci-dessus.

La lettre R, que l’on observe à la suite de l’indication d’un exercice simple, indique le moment où il est convenable d’intercaler l’exécution des respirations fortes et profondes recommandées antérieurement d’une manière générale (Il, règle VII) ; ces respirations doivent être répétées 6 à 8 fois pour chaque indication. On ne doit, du reste, jamais négliger de se conformer à la prescription de leur exécution.

En ce qui concerne les prescriptions qui sont calculées de manière à atteindre un but thérapeutique tout à fait spécial et tout à fait local et dans lesquelles, par cette raison, quelques-uns des exercices les plus essentiels, sont indiqués comme devant être exécutés plus d’une fois, ce qui se présente pour les prescriptions 1, 4, 5 et 6, il faudra, surtout dans les commencements, se borner à exécuter, seulement une fois, ces exercices, jusqu’à ce que le corps et surtout les muscles qui sont appelés à l’activité aient pu se familiariser, par la pratique, avec leur exécution, et que, par conséquent, il n’y ait plus à craindre la surexcitation.

PREMIÈRE PRESCRIPTION.

Pour déterminer une dérivation dans les congestions, ainsi que dans les névralgies et les autres douleurs chroniques de la tête et de la poitrine.
 Faire tourner le bras sur lui-même. Ex. 16 (30, 40, 50).
 Décrire un 8 avec la main. Ex. 17 (20, 30, 40).
 Fléchir et étendre les doigts. Ex. 18 (12, 16, 20) R.
 Exécuter un mouvement circulaire avec la jambe. Ex. 25 (4, 6, 8).
 Élever la jambe latéralement. Ex. 26 (6, 10, 16) à supprimer pour le sexe féminin.
 Faire tourner la jambe sur elle-même. Ex. 27 (40, 50, 60).
 Se frotter les mains. Ex. 19 (40, 60, 80), avec les modifications qui ont été indiquées.
 Rapprocher les jambes. Ex. 28 (4, 6, 8) R.
 Étendre et fléchir le genou en avant. Ex. 29 (6, 8, 10).
 Étendre et fléchir le genou en arrière. Ex. 30 (10, 12, 16).
 Étendre et fléchir le pied. Ex. 31(30, 50, 60).
 S’accroupir. Ex. 33 (8, 16, 24) R.
 Lancer la jambe en avant et en arrière. Ex. 42 (8, 16, 24).
 Lancer la jambe latéralement. Ex. 43 (8, 16, 24).
 Trotter sur place. Ex. 41 (100, 300, 500) R.
 S’accroupir. Ex. 33 (8, 16, 24).

Si, après l’exécution de cette prescription, son effet ne se manifeste pas suffisamment, et cela contre toute attente, par l’élévation de la température des extrémités inférieures, on doit avoir recours à un moyen très simple, la flagellation des pieds. Pour mettre cette dernière à exécution, on se sert d’une petite canne un peu forte, ou d’un morceau de bois quelconque, avec lequel on frappe alternativement la plante des pieds, préalablement pourvue de chaussures, bottes ou souliers, jusqu’à ce qu’il se produise une légère sensation de cuisson. Cette flagellation constitue un moyen très puissant, qui ne manque jamais son but, de rappeler la chaleur à la plante des pieds, dont le refroidissement se maintient quelquefois avec une si grande persistance.

DEUXIÈME PRESCRIPTION.

Pour activer et compléter la respiration, pour remédier à l’étroitesse de la cavité thoracique provenant d’un vice de structure, pour combattre les commencements de tuberculisation pulmonaire, l’asthme, etc., etc., ainsi que pour fortifier la voix chez les prédicateurs, les chanteurs, les personnes qui bégayent, etc., etc.
 Élever les épaules. Ex. 3 (30, 40, 50).
 Exécuter avec les bras un mouvement circulaire. Ex. 4 (8, 12, 20).
 Élever les bras latéralement. Ex. 5 (40, 24, 40) R.
 Rapprocher les coudes en arrière. Ex. 6 (8, 12, 16).
 Joindre les mains en arrière. Ex. 7 (8, 12, 16) R.
 Étendre les bras en dehors. Ex. 10 (40, 20, 30).
 Étendre les bras en hauteur. Ex. 11 (4, 8, 12) R.
 Pencher le corps latéralement. Ex. 21 (10, 16, 24).
 Écarter les bras horizontalement. Ex. 15 (12, 16, 24) R.
 Exécuter un mouvement circulaire avec le tronc. Ex. 23 (6, 10, 16).
 Passer une canne par-dessus la tête. Ex. 34 (8, 20, 30) R.

Dans les cas de cette catégorie, où l’acte respiratoire s’effectuerait d’une manière inégale dans les deux moitiés de la poitrine, il sera bon de remplacer, dans chacune de ces exécutions successives, la respiration profonde ordinaire uniforme des deux côtés par la respiration profonde inégale des deux côtés qui a été exposée Ex. 8.

Dans le cas de l’existence de la nature d’asthme appelée emphysème, dont l’origine doit être attribuée à un relâchement et à une dilatation des cellules pulmonaires que l’examen médico-physique permet de reconnaître facilement, il faut dans l’exécution des respirations profondes, soit égales, soit inégales, accentuer d’une manière plus énergique l’expiration que l’inspiration. Il faut donc recommander d’utiliser tous les moyens de mettre en activité les organes de la voix, auxquels se rattache une expiration énergique, comme parler haut, déclamer, rire, chanter, surtout dans le portamento.

Les personnes qui souffrent déjà depuis longtemps et sérieusement de la poitrine doivent rigoureusement en tenir compte, et ne doivent rien entreprendre, pas même ce simple exercice, sans prendre préalablement l’avis du médecin.

TROISIÈME PRESCRIPTION.

Contre l’atonie et l’engorgement des fonctions du bas-ventre en général, et contre les nombreuses affections concomitantes, les engorgements du système de la veine porte, les digestions difficiles, la constipation passée à l’état d’habitude, contre la céphalalgie, les engorgements hémorroïdaux, l’hypochondrie, l’hystérie, la mélancolie, etc., etc., qui en dérivent.
 Pencher le corps en avant et en arrière. Ex. 20 (10, 20, 30).
 Pencher le corps latéralement. Ex. 21 (20, 30, 40).
 Passer une canne par-dessus la tête. Ex. 34 (4, 12, 16) R.
 Tourner le corps. Ex. 29 (4, 6, 8).
 Étendre et fléchir le genou en avant. Ex. 29 (4, 6, 8).
 Exécuter un mouvement circulaire avec le tronc. Ex. 25 (8, 16, 20) R.
 * Exécuter un mouvement analogue à celui de scier. Ex. 38 (10, 20, 30).
 Redresser le tronc. Ex. 24 (4, 8, 12).
 Élever la jambe latéralement. Ex. 26 (6, 10, 16), à supprimer pour le sexe féminin.
 * Fendre du bois. Ex. 40 (6, 8, 12) R, à supprimer pour le sexe féminin.
 Lancer les bras en avant et en arrière. Ex. 36 (20, 40, 60).
 * Élever le genou en avant. Ex. 32 (4, 10, 16).
 Lancer les deux bras latéralement. Ex. 37 (30, 60, 100) R.
 * Passer la jambe par-dessus la canne. Ex. 44 (4, 6, 8), à supprimer pour le sexe féminin.
 Trotter sur place. Ex. 41 (100, 150, 200) R.

Les exercices marqués d’un astérisque doivent être diminués de moitié, et même de plus, dans le cas où ils seraient ordonnés à des malades soumis à un traitement thermal très échauffant, ou très excitant, dans lequel les eaux minérales seraient appliquées sous forme de boissons ou de bains.

Le massage ou pétrissage du bas-ventre constitue un moyen auxiliaire énergique d’activer les fonctions abdominales. Son exécution s’effectue le mieux lorsque les muscles ne sont pas tendus, lorsque, par conséquent, le malade est couché, de préférence le matin lorsqu’il est encore au lit. On place les pouces latéralement juste en dessous des côtes et les extrémités des autres doigts bien étendues sur la face antérieure des parois molles du ventre, et l’on fait exécuter par les deux mains alternativement pendant quelques minutes une manipulation énergique, une sorte de massage. Un excitant encore plus énergique nous est fourni par la pression par secousses que l’on exécute en comprimant le ventre simultanément avec les paumes tout entières des deux mains et en relevant rapidement les deux mains toutes deux ensemble ; il se produit ainsi un rebondissement avec secousses des parois élastiques de l’abdomen et des intestins qui s’y trouvent renfermés. L’excitation la plus forte à laquelle il soit possible d’arriver est produite par les secousses déterminées en frappant l’abdomen à poings fermés et en continuant à agir ainsi pendant plusieurs minutes. Dans les douleurs de l’abdomen qui ne proviennent pas d’inflammations, comme les crampes, les coliques venteuses, etc., etc., le simple frottement de l’abdomen avec la paume d’une des deux mains sur la peau nue, et surtout le frottement circulaire énergique de la région ombilicale, continué pendant dix minutes, suffit pour apporter beaucoup de soulagement ; mais, lorsqu’il est exécuté avec régularité, il sert, en outre, à activer les fonctions de l’abdomen qui ont une si grande tendance à l’atonie. On doit, en outre, conseiller à ceux qui souffrent du peu d’activité de la circulation du sang dans le système de la veine porte, d’exécuter bien assidûment des respirations profondes ; en effet, par cet exercice, les colonnes de sang atteintes, dans la plupart des cas, de stagnation, sont aspirées directement jusque dans les poumons.

Dans les affections chroniques du ventre, il faut encore faire attention à la position que l’on prend dans le lit. Le décubitus dorsal, la position la plus convenable assurément à la santé, à cause de la liberté qu’elle laisse à la respiration, se recommande encore ici comme étant la meilleure, parce que c’est dans cette position que la compression exerce son minimum d’action sur les organes du ventre, et que tout le corps tend moins à se ramasser sur lui-même dans cette position que dans la position latérale. Dans les cas où les organes de l’abdomen, qui sont placés latéralement comme le foie, la rate sont atteints d’affections chroniques, le décubitus dorsal doit être évité d’une manière toute spéciale ; dans le premier cas, il faut se mettre sur le côté droit, et, dans le second, sur le côté gauche. Lorsqu’elles restent longtemps assises, les personnes atteintes d’affections abdominales doivent se garder de l’habitude de se croiser les pieds l’un sur l’autre.

QUATRIÈME PRESCRIPTION.

Pour activer directement l’évacuation des selles.
 Lancer les bras en avant et en arrière. Ex. 36 (20, 40, 60).
 Lancer les bras latéralement. Ex. 37 (20, 40, 60) R.
 Redresser le corps. Ex 24 (4, 8, 12).
 Exécuter un mouvement analogue à celui de scier. Ex. 38 (10, 20, 30).
 Exécuter un mouvement circulaire avec le tronc. Ex. 23 (8, 12, 16).
 Fendre du bois. Ex. 40 (6, 8, 12), à supprimer pour le sexe féminin.
 Élever le genou en avant. Ex. 32 (6, 12, 20).
 Lancer les bras en avant et en arrière. Ex. 36 (30, 60, 100).
 Lancer les bras latéralement. Ex. 37 (30, 60, 100) R.
 Trotter sur place. Ex. 41 (100, 200, 300).
 Exécuter un mouvement circulaire avec le tronc. Ex. 2 (8, 16, 30), avec la modification que nous avons indiquée.

Quand les matières excrémentielles sont trop dures et trop sèches, des lavements simples, un peu abondants, à l’eau tiède, constituent le moyen auxiliaire qui doit être recommandé comme présentant le moins d’inconvénient et étant le plus rapide. Si l’on se trouve en présence d’hémorroïdes atteintes d’inflammation, il est très convenable d’ajouter au lavement une petite quantité d’une huile quelconque tout à fait douce, comme l’huile de lin, par exemple.

CINQUIÈME PRESCRIPTION.

Pour rétablir directement l’écoulement des hémorroïdes [2] et des menstrues interrompues par une cause morbide.
 Exécuter un mouvement analogue à celui de faucher. Ex. 39 (6, 10, 16).
 Lancer les bras en avant et en arrière. Ex. 36 (20, 30, 50).
 Étendre les bras en bas. Ex. 12 (10, 20,30). Dans ce cas, on laisse l’impulsion produire son effet et déterminer de légères secousses autant que la tête peut cependant la supporter.
 Trotter sur place. Ex. 41(100, 150, 200) R.
 Exécuter un mouvement analogue à celui de scier. Ex. 38 (10, 20, 30).
 Élever le genou en avant. Ex. 32 (4, 8, 12).
 Lancer les bras latéralement. Ex. 37 (20, 30, 50).
 Passer la jambe par-dessus une canne. Ex. 44 (4, 6, 8) R, à supprimer pour le sexe féminin.
 Lancer la jambe latéralement. Ex. 43 (8, 16, 24).
 Élever le genou en avant. Ex. 32 (4, 8, 12).
 Trotter sur place. Ex. 41(150, 200, 300).
 Passer la jambe par-dessus une canne. Ex. 44 (4, 6, 8), même observation que précédemment.

SIXIÈME PRESCRIPTION.

Contre la répétition fréquente des pollutions d’origine pathologique qui déterminent un si grand affaiblissement.
 Exécuter avec les bras un mouvement circulaire. Ex. 4 (8, 12, 20).
 Élever les bras latéralement. Ex. 5 (10, 20, 30).
 Rapprocher les coudes en arrière. Ex. 6 (8, 12, 16).
 Étendre les bras en avant. Ex. 9 (10, 20, 30).
 Étendre le bras en dehors. Ex. 10 (10, 20, 30).
 Étendre le bras en hauteur. Ex. 11 (4, 8, 12) R.
 Fendre du bois. Ex. 40 (6, 12, 20). Accentuer le mouvement au moment du redressement.
 Exécuter un mouvement analogue à celui de scier. Ex. 38 (10, 20, 30).
 Rapprocher les bras horizontalement. Ex. 14 (8, 12, 16).
 Écarter les bras horizontalement. Ex. 15 (8, 12, 16).
 S’accroupir. Ex. 33 (8, 16, 24).
 Exécuter un mouvement analogue à celui de faucher. Ex. 39 (8, 16, 24) R.
 Se frotter les mains. Ex. 19 (40, 60, 80).
 Fendre du bois. Ex. 40 (6, 12, 20). Même observation que ci-dessus.
 Lancer les bras latéralement. Ex. 37 (30, 60, 1O0).
 Exécuter un mouvement analogue à celui de scier. Ex. 38 (10, 20, 30) R.

Dans les cas où les pollutions persistent, le malade doit, avant de se coucher, et par conséquent, dans tous les cas, longtemps après l’exécution des exercices qui ne doivent, en général, jamais être exécutés plus avant dans la journée que dans les heures qui précèdent le repas du soir, prendre un bain de siège d’une température de 10 à 12° R., et d’une durée de 6 à 8 minutes, ou un lavement simple, qu’il doit conserver aussi longtemps que possible, et qui, par cette raison, ne doit pas être abondant. Ce lavement doit être à la même température de 10 à 12 degrés. N’oublions pas de mentionner que, dans ce cas, on doit exceptionnellement, pendant la nuit, au lieu de se coucher sur le dos, s’habituer à se coucher alternativement sur chacun des deux côtés.

SEPTIÈME PRESCRIPTION.

Pour la cure radicale des hernies de la paroi abdominale, et spécialement de la hernie inguinale.
 Pencher le corps en avant et en arrière. Ex. 20 (10,20,30).
 Étendre le bras en arrière. Ex. 13 (8, 12, 20).
 Redresser le tronc. Ex. 24 (6, 10, 16).
 Exécuter un mouvement analogue à celui de faucher. Ex. 39 (8, 42, 20).
 Tourner le tronc. Ex. 22 (10, 20, 30).
 Lancer les bras en avant et en arrière. Ex. 26 (30, 60, 100).
 Redresser le tronc dans une direction latérale. La position est analogue à celle de l’ex. 34, fig. 24, avec cette restriction que le tronc est tourné d’un demi-quart de cercle latéralement [3] lorsqu’on effectue le redressement (4, 6, 8 fois) de chaque côté. Ce mouvement ne doit du reste pas être introduit dans la prescription dès les premiers moments qu’elle est mise à exécution, mais elle doit être combinée seulement peu à peu avec les autres mouvements au fur et à mesure que le redressement vertical du tronc (Ex. 24) en arrive à s’opérer facilement par suite d’un peu d’habitude.

Dans cet exercice, on doit tenir rigoureusement compte des observations suivantes :

1° On ne doit jamais procéder à l’exécution, sans que l’appréciation d’un médecin ait bien déterminé l’état individuel de la hernie.

2° Pendant l’exercice, la hernie doit être bien soutenue par un bandage. Lorsqu’une hernie ne peut plus être réduite complètement, l’application du procédé ne doit pas être faite.

3° On doit appliquer toute son attention à ce que les mouvements soient exécutés franchement et nettement sans interruptions brusques et en se conformant du reste aux règles générales que nous avons indiquées.

4° Les mouvements doivent être toujours exécutés uniformément des deux côtés, comme le représentent les figures, même lorsqu’on ne se trouve qu’en présence d’une seule hernie, d’une hernie d’un seul côté. En effet, lorsqu’il s’est produit une hernie d’un côté, il y a presque toujours prédisposition à ce qu’il s’en forme une de l’autre côté. Un traitement thérapeutique rationnel exige donc un renforcissement des parois du ventre qui soit uniforme des deux côtés.

5° On doit continuer l’exécution de la prescription pendant 6 ou 8 mois sans l’interrompre.

6° Au bout de 3 mois, on exécute deux fois par jour la dose de mouvements à laquelle on est arrivé progressivement.

7° Lorsqu’on est jeune, ou lorsque, au moins, la vieillesse n’est pas encore avancée, l’espérance de réussir à arriver à la guérison radicale de la hernie est toujours fondée, pourvu que l’infirmité n’ait atteint qu’un degré moyen d’intensité.

8° Lorsque le but est atteint, on doit s’assurer contre toute rechute, en continuant deux fois au moins par semaine l’exécution de la prescription qui, du reste, est avantageuse à l’état général de la santé. On peut ensuite se débarrasser peu à peu du bandage.

9° Le procédé n’est pas applicable au traitement des hernies crurales qui se rencontrent bien plus rarement, ni au traitement des hernies étranglées [4].

HUITIÈME PRESCRIPTION.

Contre les premiers symptômes de la paralysie musculaire.

Comme les paralysies musculaires peuvent présenter autant de formes et de variétés qu’il existe de muscles différents dans le corps humain, et comme toutes ces formes et toutes ces variétés peuvent être occasionnellement l’objet d’un traitement médical, on ne s’attendra certainement pas à me voir entrer ici dans le détail des conditions spéciales à chacune. Cela dépasserait les bornes et la tendance de cet ouvrage. Il suffira d’indiquer un point de départ général qui permette d’adapter à l’idiosyncrasie individuelle le traitement par la gymnastique dans tous les cas de cet état pathologique qui peuvent se présenter. Je me suis efforcé d’arriver à établir un point de départ de ce genre dans les deux prescriptions qui vont suivre, l’une applicable à la paralysie uniforme des muscles des bras, l’autre à la paralysie uniforme des muscles des jambes. Dans les cas où quelques muscles ou quelques groupes de muscles sont atteints isolément de paralysie, la prescription des exercices gymnastiques à exécuter doit être coordonnée de manière à augmenter le nombre de fois que l’on répète les exercices qui mettent en activité les muscles affectés, aux dépens des autres exercices, des exercices complémentaires, dans le rapport de 3 à 4. La même observation s’applique au traitement des hémiplégies, dans lequel la dose des exercices convenables, qui sont en général applicables à un seul côté du corps, est augmentée aussi dans le même rapport, pour la partie malade, aux dépens de la dose de mouvements similaires de la partie saine.

Lorsque les exercices de la gymnastique médicale de chambre sont exécutés en vue du traitement des paralysies, il est encore bien plus important qu’ils soient exécutés avec une attention extrême et une volonté énergique. C’est de là que dépend le rétablissement plus ou moins complet de l’innervation musculaire qui s’était éteinte. Si le degré de la paralysie était déjà assez avancé pour que la volonté fût impuissante, pour qu’il y eût par conséquent perte de la motricité, on pourrait, par l’exécution passive de quelques mouvements, avec l’aide d’autres personnes, essayer si l’on réussirait peu à peu à faciliter aux mouvements le retour à l’activité.

Certaines manipulations mécaniques viennent encore aider puissamment, par leur concours, au traitement des paralysies par la gymnastique. Suivant que les muscles affectés sont plus accessibles ou plus traitables d’une manière ou d’une autre, ces manipulations consistent en une compression, en un pétrissage, en un massage énergique au moyen du bord de la main, en frictions comprimantes obtenues en se servant des extrémités des doigts et en frictions douces obtenues en employant la paume de la main. Ces frictions doivent être exécutées en suivant le cours du sang et en remontant toujours des extrémités vers le coeur. Il est tout à fait convenable d’effectuer ces manipulations mécaniques avant l’exécution des exercices gymnastiques dans les cas où elles réussissent à produire le résultat désiré, à revivifier, à ranimer l’activité musculaire. Elles peuvent même être exécutées plusieurs fois par jour, en se gardant pourtant de les pousser au point de produire de la douleur.

1° Contre les premiers symptômes de la paralysie musculaire des bras.
 Élever les épaules. Ex. 3 (30, 40, 50).
 Exécuter avec les bras un mouvement circulaire. Ex. 4 (8, 12, 20).
 Élever les bras latéralement. Ex. (10, 20, 30) R.
 Rapprocher les coudes en arrière. Ex. 6 (8, 12, 16).
 Joindre les mains en arrière. Ex. 7 (8, 12, 16).
 Exécuter un mouvement analogue à celui de scier. Ex. 38 (10, 20, 30).
 Étendre les bras en avant. Ex. 9 (10, 20, 30).
 Étendre les bras en dehors. Ex. 10 (10, 20, 30) R.
 Étendre les bras en hauteur. Ex. 11 (4, 8, 12).
 Étendre les bras en bas. Ex. 12 (10, 20, 30).
 Étendre les bras en arrière. Ex. 13 (6, 10, 16) R.
 Faire tourner le bras sur lui-même. Ex. 16 (30, 40, 50).
 Décrire un 8 avec la main. Ex. 17 (20, 30, 40).
 Fléchir et étendre les doigts. Ex. 18 (16, 24, 40).
 Se frotter les mains. Ex. 19 (50, 80, 100) R.

2° Contre les premiers symptômes de la paralysie des jambes.
 Exécuter un mouvement circulaire avec la jambe. Ex. 25 (4, 6, 8).
 Élever la jambe latéralement. Ex. 26 (6, 10, 16), à supprimer pour le sexe féminin.
 * Faire tourner la jambe sur elle-même. Ex. 27 (20, 30, 40).
 Rapprocher les jambes. Ex. 28 (4, 6, 8) R.
 Étendre et fléchir le genou en avant. Ex. 29 (6, 8, 10).
 Étendre et fléchir le genou en arrière. Ex. 30 (10, 12, 16).
 * Étendre et fléchir le pied. Ex. 31(20, 40, 60).
 S’accroupir. Ex. 33 (8, 16, 24) R.
 Redresser le tronc. Ex. 24(4, 6, 8).
 Exécuter un mouvement analogue à celui de faucher. Ex. 39 (10, 20, 30).
 Fendre du bois. Ex. 40 (8, 16, 24), accentuer au moment du redressement, à supprimer pour le sexe féminin.
 Trotter sur place. Ex. 41 (100, 200, 300).
 Lancer la jambe en avant et en arrière. Ex. 42 (8, 16, 24).
 * Lancer la jambe latéralement. Ex. 43 (8, 16, 24).

Dans le cas où il serait difficile de se tenir debout avec sécurité, on pourrait, pour rendre la prescription plus facile à suivre, se tenir couché, avec la jambe un peu élevée, pour exécuter les exercices qui sont désignés par un astérisque (*).

Il est bon de conseiller à la plupart des personnes affectées de paralysies, de n’exécuter une somme pareille ou analogue d’exercices journaliers, au moins dans les commencements, qu’en y intercalant des intervalles de repos plus ou moins longs, ou en les répartissant entre différentes parties de la journée, et d’intercaler même, suivant l’occurrence, des intervalles de repos entre les répétitions des exercices particuliers.

Il faudra se garder tout particulièrement, en pareil cas, de toute surexcitation des nerfs et des muscles appelés à l’activité, qui pourrait être la conséquence d’une exécution mal réglée.

NEUVIÈME PRESCRIPTION.

Pour les cas où l’on n’a pas en vue un but local, mais où l’on veut agir sur l’ensemble de la constitution d’une manière simplement préventive afin de conserver la santé, par conséquent pour les cas seulement où l’on ne veut produire qu’une somme convenable d’universalité de mouvement, par suite où l’on veut réagir contre l’atonie générale des muscles et des nerfs, contre l’anémie (pales couleurs), contre la scrofule, la goutte, l’obésité, etc., etc., et contre le manque d’exercice chez les personnes sédentaires en général.

1° Pour les hommes adultes [5].
 Exécuter avec le bras un mouvement circulaire. Ex. 4 (8, 12, 20).
 Étendre les bras en avant. Ex. 9 (10, 20, 30).
 ... en dehors. Ex. 10 (10, 20, 30).
 ... en hauteur. Ex. 11 (4, 8, 12) R.
 Exécuter un mouvement circulaire avec le tronc. Ex. 23 (8, 16,30).
 Se frotter les mains. Ex. 19 (40, 60, 80).
 Redresser le tronc. Ex. 24 (4, 8, 12).
 Élever la jambe latéralement. Ex 26 (6, 10, 16) R.
 Rapprocher les jambes. Ex. 28 (4, 6, 8).
 Étendre et fléchir le pied. Ex. 31 (20, 30 40).
 Exécuter un mouvement analogue à celui de scier. Ex. 38 (10, 20, 30).
 Élever le genou en avant. Ex. 32 (4, 8, 12) R.
 Lancer les bras en avant et en arrière. Ex. 36 (30, 60, 100).
 S’accroupir. Ex. 33 (8, 16, 24).
 Lancer les deux bras latéralement. Ex. 37 (30, 60, 100) R.
 Fendre du bois. Ex. 40 (6, 12, 20).
 Trotter sur place. Ex. 41 (100, 200, 300).
 Exécuter un mouvement analogue à celui de faucher. Ex. 39 (8, 16, 24) R.
 Lancer la jambe en avant et en arrière. Ex. 42 (8, 16, 24).
 Lancer la jambe latéralement. Ex. 43 (8, 16, 24).

2° Pour les femmes adultes [6].
 Exécuter avec le bras un mouvement circulaire. Ex. 4 (4, 6, 10).
 Élever les bras latéralement. Ex. 5 (5, 10, 15).
 Joindre les mains par derrière. Ex. 7 (4, 6, 8).
 * Pencher le corps en avant et en arrière. Ex. 20 (5, 10, 15).
 Étendre le bras en avant. Ex. 9 (5, 10, 15).
 Étendre le bras en dehors. Ex. 10 (5, 10, 15).
 * Pencher le corps latéralement. Ex. 21(10, 15, 20).
 Lancer les bras en avant et en arrière. Ex. 36 (15, 30, 50).
 Étendre et fléchir le genou en avant. Ex. 29 (3, 4, 5).
 Étendre et fléchir le genou en arrière. Ex. 30 (5, 6, 8).
 * Tourner le tronc. Ex. 22 (5, 10, 15).
 * Exécuter un mouvement analogue à celui de scier. Ex. 38 (5, 10, 15).
 * Rapprocher les jambes. Ex. 28 (2, 3, 4).
 Lancer les deux bras latéralement. Ex. 37 (15, 30, 50).
 Étendre et fléchir le pied. Ex. 31(10, 13, 20) R.
 Exécuter un mouvement analogue à celui de faucher. Ex. 39 (4, 8, 12).
 S’accroupir. Ex. 35 (4, 8, 12).

Les mouvements marqués d’un astérisque (*) doivent être évités pendant la période mensuelle de la menstruation.

3° Pour les personnes des deux sexes au-dessus de soixante ans [7].
 Exécuter avec les bras un mouvement circulaire. Ex. 4 (4, 6, 10).
 Exécuter avec les jambes un mouvement circulaire. Ex. 25 (2, 3, 4).
 Rapprocher les bras horizontalement. Ex. 14 (4, 6, 8) R.
 Écarter les bras horizontalement. Ex. 15 (4, 6, 8) R.
 Pencher le corps en avant et en arrière. Ex. 20 (5, 10, 15).
 Se frotter les mains. Ex. 19 (20, 30, 40).
 Faire tourner la jambe sur elle-même. Ex. 27 (10, 15, 20) R.
 Étendre les bras en dehors. Ex. 10 (5, 10, 15).
 Étendre les bras en bas. Ex. 12 (5, 10, 15).
 Étendre les bras en arrière. Ex. 13 (3, 5, 8) R.
 S’accroupir. Ex. 33 (4, 8, 12).
 Lancer les bras en avant et en arrière. Ex. 36 (15, 30, 50).
 Pencher le corps latéralement. Ex. 21 (10, 15, 20) R.
 Exécuter un mouvement analogue à celui de scier. Ex. 38 (5, 10, 15).
 Lancer les deux bras latéralement. Ex. 37 (15, 30, 50).
 Trotter sur place. Ex. 41 (50, 100, 150) R [8].

DIXIÈME PRESCRIPTION.

Pour venir en aide au développement normal de tout le corps, et compléter ce développement chez les enfants des deux sexes.

Dès que les enfants ont atteint l’âge de quatre à cinq ans, on peut en général les considérer comme suffisamment développés pour exécuter les mouvements qui vont suivre. Dans les établissements d’éducation [9], dans les salles d’asile, dans les écoles primaires, etc., etc., on devrait recommander tout particulièrement d’adjoindre au programme journalier l’exécution d’une certaine somme d’exercices de ce genre. Si l’on continue des exercices systématiques de cette espèce, au delà de la période entière des années de l’enfance, il peut être considéré comme suffisant de répéter ces exercices environ deux fois par semaine : une partie de ces exercices pourra d’ailleurs être intercalée dans les jours où les enfants manquent d’une quantité suffisante d’autres exercices corporels.

Si l’on veut être certain que les enfants exécutent bien les exercices, il est nécessaire qu’une personne adulte, père, mère, instituteur ou gouvernante, ou bien exécute elle-même les exercices avec l’enfant pour lui donner l’exemple, ou au moins les surveille avec attention [10]. Sans cela, l’enfant ne prend pas longtemps l’exercice au sérieux l’exécution de l’exercice mollit bientôt ou dégénère en une exécution routinière de mouvements sans utilité. C’est une question de tact de la part du maître de savoir tenir toujours l’esprit de l’enfant éveillé et animé, notamment en variant, en reliant, en multipliant les formes des exercices : l’utilité complète des exercices ne se réalise que lorsque les exercices se sont exécutés avec une pleine force de volonté. On doit aussi avoir soin que, dès le principe, les enfants s’habituent à exécuter les exercices d’une manière complètement uniforme des deux côtés du corps, c’est-à-dire que, pour le côté droit comme pour le côté gauche, les mouvements soient exécutés scrupuleusement et exactement le même nombre de fois avec la même tension musculaire, ce que l’habitude permettra rapidement et facilement à l’oeil d’apprécier. Presque tout le monde a un côté dont il se sert de préférence et ménage son côté faible, lorsqu’il y en a un, presque sans le savoir. C’est une prédisposition de notre nature qui peut avoir des suites sérieuses pour les enfants, parce que, leur croissance n’étant pas encore réalisée, cette prédisposition peut déterminer la production des premiers germes de défauts et d’anomalies de conformation que l’on observe plus tard lorsque le corps sera développé. La seule exception à cette règle nous est fournie par les cas où l’inégalité des mouvements est déterminée par un vice de conformation déjà existant. On doit alors prescrire l’exécution d’exercices gymnastiques, mais seulement en leur faisant subir les modifications spéciales exactement appropriées à l’idiosyncrasie particulière de l’individu d’après l’avis d’un médecin.

Lorsqu’il s’agit principalement du perfectionnement, du développement corporel, c’est-à-dire de la domination la plus franche possible de la volonté sur les membres comme dans les leçons de danse rationnelle, dans l’éducation militaire, etc., etc. ; il est avantageux, pour arriver au but, de faire exécuter simultanément si on le veut, par deux, trois personnes, et même un plus grand nombre, réunies ensemble, les formes fondamentales de mouvements que j’ai indiquées ici. Pour les jeunes filles, il faut supprimer les mouvements marqués d’un astérisque (*).
 Exécuter un mouvement circulaire avec la tête. Ex. 4 (5, 10, 15).
 Tourner la tête. Ex. 2 (3, 4, 5).
 Exécuter avec les bras un mouvement circulaire. Ex. 4 (4, 6, 10).
 Élever les bras latéralement. Ex. 5 (5, 10, 15).
 Rapprocher les coudes en arrière. Ex. 6 (4, 6, 8).
 Joindre les mains en arrière. Ex. 7 (4, 6, 8) R.
 Étendre les bras en avant. Ex. 9 (5, 10, 15).
 ... en dehors. Ex. 10 (5, 10, 15).
 ... en hauteur. Ex. 11(2, 4, 6).
 ... en bas. Ex. 12 (5, 10, 45).
 ... en arrière. Ex. 13 (3, 5, 8) R.
 Exécuter un mouvement circulaire avec la jambe. Ex. 25 (2, 3, 4).
 * Élever la jambe latéralement. Ex. 26 (3, 5, 8).
 Rapprocher les bras horizontalement. Ex. 14 (4, 6, 8).
 Écarter les bras horizontalement. Ex. 15 (4, 6, 8) R.
 Pencher le corps en avant et en arrière. Ex. 20 (5, 10, 15).
 Pencher le corps latéralement. Ex. 21 (10, 15, 20).
 Faire tourner le bras sur lui-même. Ex. 16 (15, 20, 25).
 Décrire un 8 avec la main. Ex. 17 (40, 15, 20).
 Fléchir et étendre les doigts. Ex. 48 (6, 8, 10).
 Faire tourner la jambe sur elle-même. Ex. 27 (10, 15, 20).
 Rapprocher les jambes. Ex. 28 (2, 3, 4).
 Tourner le corps. Ex. 22 (5, 10, 15).
 Étendre et fléchir le genou en avant. Ex. 29 (3, 4, 5).
 Étendre et fléchir le genou en arrière. Ex. 30 (5, 6, 8).
 Étendre et fléchis le pied. Ex. 31 (10, 15, 20).
 * Élever le genou en avant. Ex. 32 (2,4, 6) R.
 Redresser le tronc. Ex. 24 (2, 4, 6) R.
 Exécuter un mouvement analogue à celui de faucher. Ex. 39 (4, 8, 42).
 * Fendre du bois. Ex. 40 (3, 6, 10).
 S’accroupir. Ex. 33 (4, 8, 12).
 Passer une canne par-dessus la tête. Ex. 34 (2, 6, 8).
 Marcher avec une canne passée entre le dos et les plis de chaque coude. Ex. 35 (pendant 5, 8, 10 minutes).

Le corps, pendant la période de la croissance, ne possède pas encore cette force musculaire de l’âge mûr qui peut se maintenir avec persistance au même état pendant une longue période de temps : après l’exécution d’exercices empreints du cachet de la force, le corps éprouve donc un grand besoin d’intervalles de repos ; aussi est-il convenable, dans tous les cas, après avoir terminé ces exercices si salutaires pour le corps à un double point de vue, de laisser reposer les enfants pendant à peu près un quart d’heure étendus sur une surface plane dans la position du décubitus dorsal. Lorsqu’on veut réaliser aussi complètement que possible le maintien d’une attitude convenable et d’un développement normal du corps de l’enfant pendant sa croissance, la mise à exécution de cette prescription réglementaire doit être tout particulièrement recommandée, surtout aux enfants qui se tiennent continuellement assis le buste droit comme dans les établissements d’éducation. Si, après qu’ils sont restés assis de cette manière pendant plusieurs heures, on leur accorde un léger intervalle de repos pendant lequel, au moins, il leur est permis de s’appuyer le dos, peut-être serait-il d’autant plus énergiquement à souhaiter qu’il leur fût possible d’étendre le dos bien rigoureusement droit pendant qu’ils sont libres de s’asseoir comme ils le veulent. Demande-t-on d’ailleurs l’impossible !

ONZIÈME PRESCRIPTION.

Coordonnant un ensemble d’exercices que les personnes infirmes ou paralysées peuvent exécuter lorsqu’elles sont assises ou couchées.

À chaque exercice, nous avons indiqué par la lettre a si le malade peut l’exécuter étant assis, et par la lettre c s’il peut l’exécuter étant couché.
 Exécuter avec la tête un mouvement circulaire. Ex. 4 (10, 20, 30), a.
 Tourner la tête. Ex. 2 (6, 8, 10), a.
 Élever les épaules. Ex. 3 (30, 40, 50).
 Exécuter avec les bras un mouvement circulaire. Ex. 4 (8, 42, 20), a.
 Élever les bras latéralement. Ex. 5 (10, 20, 30), a.
 Rapprocher les coudes en arrière. Ex. 6 (8, 12, 16), a.
 Respirer fortement (voir p. 48 et Ex. 8), a.
 Étendre les bras en avant. Ex. 9 (10, 20, 30), a et c.
 ... en dehors. Ex. 10 (10, 20, 30), a et c.
 ... en hauteur. Ex. 11 (4, 8, 12), a.
 Rapprocher les bras. Ex. 14 (8, 12, 16), a et c.
 Écarter les bras. Ex. 15 (8, 12, 16), a et c.
 Faire tourner les bras sur eux-mêmes. Ex. 16 (30, 40, 50), a et c.
 Décrire un 8 avec la main. Ex. 17 (20, 30, 40), a et c.
 Fléchir et étendre les doigts. Ex. 18 (12, 16, 20) a et c.
 Se frotter les mains. Ex. 19 (40, 60, 80), a et c.
 Pencher le corps en avant et en arrière. Ex. 20 (10, 20, 30), a.
 Pencher le corps latéralement. Ex. 21 (20, 30, 40), a.
 Tourner le tronc. Ex. 22 (10, 20, 30), a et c.
 Redresser le corps. Ex. 24 (4, 8, 12), c.
 Faire tourner la jambe sur elle-même. Ex. 27 (20, 30, 40), a et c, avec la jambe un peu élevée.
 Rapprocher les jambes. Ex. 28 (4, 6, 8), en maintenant les jambes en l’air et libres.
 Étendre et fléchir le genou en avant. Ex. 29 (6, 8, 40), a, d’équerre, c avec la jambe élevée seulement de quelques centimètres.
 Etendre et fléchir le pied. Ex. 31 (20, 30, 40), a et c, avec une jambe un peu élevée.
 Élever le genou en avant. Ex. 32 (4, 8, 12), a et e.
 Passer une canne par-dessus la tête. Ex. 34 (4, 12, 16), a.
 Exécuter un mouvement analogue à celui de scier. Ex. 38 (10, 20, 30), a.
 Exécuter un mouvement analogue à celui de faucher. Ex. 39 (8, 16, 24), a.
 Lancer la jambe latéralement. Ex. 43 (8, 16, 24), c, avec une jambe un peu élevée.
 Rouler sur le dos. Ex. 45 (30, 40, 50), c.

Pour apprécier avec exactitude l’effet des mouvements que le malade exécute, soit étant assis, soit étant couché, on doit considérer que l’activité simultanée des muscles du dos, des jambes et des pieds, qui se rattache à l’exécution de ces mouvements dans la position d’une personne assise, manque ici plus ou moins complètement.

P.-S.

Texte établi par PSYCHANALYSE-PARIS.COM à partir de l’ouvrage de D. G. M. Schreber, Gymnastique de chambre médicale et hygiénique, Cinquième édition (Traduite sur la 15e Édition allemande), Éd. G. Masson, Paris, 1867.

Notes

[1Ces exercices complémentaires doivent encore être recommandés pour une autre raison : en effet, dans la plupart des applications de la gymnastique à la thérapeutique, il est très important que l’élan que l’on a généralement en vue de réaliser par la mise en activité des muscles, bien qu’il doive être dirigé surtout sur les points où est localisé le but des efforts de la thérapeutique, devienne le plus intense et le plus complet possible, et en même temps se généralise par une excitation plus universellement répartie. Chacun des rouages d’une machine complexe marche plus vivement lorsque toute la machine est mise simultanément en activité. Cette observation s’applique naturellement à un bien plus haut degré à notre organisme dont chacune des parties se rattache de la manière la plus intime à tout ce qui constitue l’unité vivante. Je ne puis donc accorder mon assentiment à cette base fondamentale du mode de thérapeutique de la gymnastique suédoise qui consiste à s’efforcer de concentrer le plus exclusivement possible sur un seul point les mouvements essentiels, et qui réclame précisément cette concentration comme étant un de ses avantages. Il y a ici, selon moi, une fausse économie. La somme de vitalité, qui peut s’augmenter d’elle-même et par elle-même, n’est jamais, même dans les plus mauvaises conditions, aussi restreinte qu’on serait forcé de l’admettre si cette manière de voir était exacte. Un muscle dont l’action s’effectue simultanément avec celle d’autres groupes de muscles, et notamment de muscles voisins, déploie un plus gland degré d’activité, et peut le soutenir plus facilement et plus longtemps que s’il était obligé d’agir isolément.

[2L’expression hémorroïdes est prise habituellement dans un sens trop général, et par conséquent trop indéterminé. On doit avant tout, d’après l’enchaînement de leurs causes et de leurs symptômes, diviser les hémorroïdes qui sont caractérisées par une formation de bourrelets, une irritation sèche, ou une hémorragie par l’anus, en deux classes principales :
1° Les hémorroïdes primaires, qui existent sans qu’on puisse découvrir aucune trace d’une autre affection pathologique quelconque. Dans ce cas, soit par suite d’une hyperhémie générale qui ne provient souvent que d’un défaut insignifiant d’équilibre entre les matières absorbées et les matières consommées, soit par suite d’un relâchement des parois des veines, le sang, sollicité à descendre par l’attitude verticale du corps humain, s’accumule dans les veines inférieures du tronc, en sorte que les hémorroïdes primaires pourraient aussi être appelées hémorroïdes par affaissement ; et 2° les hémorroïdes secondaires, qui sont le résultat secondaire d’un autre état pathologique, tel que l’accumulation du sang à l’anus à la suite d’une interruption de la circulation ou d’un trouble dans les fonctions d’autres organes souvent éloignés (foie, rate, coeur, poumons, etc., etc.).
Dans les hémorroïdes primaires, le défaut d’équilibre se compense, en général, par une perte de sang qui se produit de temps en temps spontanément et qui fait disparaître les douleurs. C’est seulement dans le cas où il n’en est pas ainsi, ou la perte de sang des hémorroïdes primaires, devenue un besoin naturel, ne se réalise pas et détermine, par action réflexe, d’autres phénomènes, qu’il faut avoir recours à la prescription indiquée ci-dessus.
Dans les hémorroïdes secondaires, ou doit comprendre que tout traitement thérapeutique rationnel devra s’attaquer à la cause pathologique originaire qui peut être de nature très variée.
Des motifs analogues doivent déterminer la manière de voir du médecin dans les interruptions pathologiques de l’écoulement des menstrues. En effet, on ne doit, en général, réagir de manière à en rétablir l’écoulement que lorsqu’on est convaincu que l’interruption est la cause originaire d’autres phénomènes morbides. Ainsi, par exemple, le défaut de menstruation est quelquefois la conséquence de la pauvreté du sang, et il serait contre-indiqué de vouloir obtenir directement par la force la perte d’une nouvelle quantité de sang. Dans les cas, au contraire, où la menstruation est trop abondante ou apparaît trop tôt ou trop tard, la neuvième prescription est appliquée par intervalles sous sa modification n° 2 pour faire dériver le sang vers les muscles et ramener ainsi la menstruation dans ses limites normales.
Dans les cas d’inflammation des bourrelets hémorroïdaux ou d’hémorragies excessivement abondantes à la suite d’hémorroïdes ou de règles, il ne peut en aucune manière être question de prescrire des mouvements d’aucune sorte comme moyen thérapeutique ; on doit plutôt, au contraire, considérer le repos comme étant d’une nécessité essentielle.

[3En admettant que la personne se trouve couchée sur le dos au milieu de la chambre, on fait tourner le tronc latéralement de telle manière que sa face antérieure soit précisément tournée à droite ou à gauche successivement vers les cannelures du plafond de la chambre. L’angle de rotation s’est donc élevé à un demi-angle droit. Le tronc étant ainsi tourné, on se redresse verticalement jusqu’à ce qu’on se trouve assis. Le mouvement correspond alors avec le plus d’exactitude à la direction de ces fibres charnues et tendineuses des muscles du ventre (obliquus abdominalis externus et internus et transversalis abdominalis) dont l’état de contraction est si important à considérer, puisque la guérison de la hernie en général, et notamment de la hernie inguinale, en dépend.
La prescription ci-dessus doit être recommandée pour le traitement de la hernie ombilicale et de la hernie de la ligne blanche, avec cette restriction, toutefois, que le redressement du tronc dans une position latérale est supprimé dans ces derniers cas d’application.

[4Lorsqu’on fait attention à cette fréquence des hernies si grande partout, et à l’influence si pleine d’amertume qu’elles exercent sur notre vie, on voit qu’il est vraiment d’une grande importance pour l’intérêt général de posséder un mode de traitement radical, comme celui qui est indiqué ici, qui soit facile à exécuter, applicable à la généralité des cas, et qui avait été cherché en vain jusqu’ici. Les résultats qui ont été obtenus jusqu’ici par l’application de ce procédé sont assurément tout à fait favorables ; en effet, dans le cas où les sept conditions indiquées se sont trouvées réalisées, on a pu, en moyenne, mettre de côté au bout de six à huit mois le bandage qui était devenu absolument inutile. Mais comme, dans un nouveau procédé thérapeutique du genre de celui-ci, il importe beaucoup de se procurer un ensemble de résultats toujours de plus en plus nets par la réunion d’une plus grande somme d’observations, nous nous permettrons de prier instamment tous ceux qui tenteront l’application exacte du procédé indiqué ci-dessus, d’avoir la bonté de nous communiquer les résultats obtenus, de quelque nature qu’ils puissent être, avec l’indication des circonstances les plus essentielles concernant chaque cas, telles que le mode de production, la durée et l’intensité de l’affection, l’âge de la personne, son sexe, sa manière de vivre, sa constitution corporelle générale, la durée de l’application du traitement par la gymnastique, etc., etc.

[5Le cycle d’exercices que nous indiquons ici, lorsqu’il est exécuté conformément à la troisième proportion de la gradation de la prescription à laquelle on est arrivé progressivement, réclame environ une demi-heure pour son exécution. Si l’on fait abstraction de l’avantage que présente l’universalité de la répartition des exercices, il peut être considéré comme étant égal à une marche de quatre à cinq heures par la somme totale de l’activité musculaire qui y est développée ; il est cependant moins fatigant à cause de la répartition de l’activité musculaire sur plusieurs points différents : il s’accorde donc mieux, sous tous les rapports, avec le but hygiénique que l’on voudrait atteindre ; il nous procure, par conséquent, un gain de temps vraiment important. Afin d’ajouter à l’exercice un élément de distraction, d’émulation tout à fait favorable, il est avantageux de se réunir plusieurs ensemble pour exécuter les exercices.

[6Une activité musculaire est de la plus urgente nécessité pour le sexe féminin à l’âge où disparaît cet écoulement mensuel périodique des menstrues qui, chez quelques femmes, contre-balance les imperfections et les défectuosités de leur genre de vie. La plupart des maux et des dangers de cette période transitoire sont détournés d’une manière tout à fait conforme aux lois de la nature, au moyen de cette activité musculaire qui prépare une heureuse vieillesse.

[7La vieillesse aussi a besoin d’une certaine somme d’universalité de mouvement. Celui-là seul administre bien, c’est-à-dire conserve sa force de mouvement, et par conséquent un des facteurs principaux de l’ensemble de l’acte vital, qui s’exerce d’une manière convenable. C’est à tort que les personnes âgées croient se conserver en restant le plus possible en repos. Assurément, en tenant compte de leur âge, elles ne doivent plus imposer à leur corps les mêmes fatigues et ont besoin d’intervalles de repos plus prolongés. Toutefois, un degré convenable d’exercice régulier et empreint de généralité, quelquefois même une légère augmentation de la dose à exécuter, comportant, à peu près toutes les semaines une fois, l’exécution d’une somme plus forte d’exercices, à peu près double de la proportion journalière, est la condition du reculement de la période rétrograde de la vie et de la fin de la vie. L’influence revivifiante des exercices est ici d’autant plus nécessaire que la tendance à l’atonie et à l’interruption des fonctions vitales, en général, est plus grande, ce que l’on conçoit facilement. L’histoire de la vie de ceux qui sont devenus très vieux démontre clairement l’exactitude de notre opinion (voir Règle IX, Il).

[8On pourrait, en général, recommander, comme pouvant essentiellement contribuer à conserver inaltérées la santé, la vigueur corporelle, et augmenter même par suite la durée de la vie de dix à vingt ans de plus qu’elle n’aurait sans cela, le procédé suivant :
Tant que l’on se sent une bonne santé, on fait journellement, dans un âge avancé, deux ou trois fois seulement par semaine, de préférence le matin presque aussitôt après s’être levé, une ablution d’eau froide d’une température correspondante à celle du corps de l’individu, qui ne soit pas au-dessous de 12° ni au-dessus de 13° R. On y plonge une grosse serviette en forme d’écharpe, en coton grossier, que l’on pelotonne dans ses mains : on la comprime légèrement pour en faire couler une partie de l’eau, puis on frotte la surface tout entière du corps, en commençant par la tête. Le lavage et le frottement se trouvent ainsi réunis d’une manière tout à fait convenable dans une même action qui peut être exécutée avec rapidité. Lorsqu’elle est sèche, la surface du corps est soumise à une manipulation, à un pétrissage et à un maniement brusque des articulations, sans excepter même la tête. Après s’être rhabillé autant que cela est nécessaire, on exécute le cycle indiqué de gymnastique de chambre. L’action revivifiante et fortifiante d’un tel procédé, qui est bon pour toute personne âgée, engagera à en continuer spontanément l’application tous ceux qui en auront, fait l’essai.

[9À cette occasion, je ne puis m’empêcher de donner aux instituteurs de la jeunesse un conseil qui est très important au point de vue médical. La considération de l’attitude, du développement du corps, de la santé générale des enfants, qui est d’une si rigoureuse nécessité dans la tenue des établissements d’instruction de notre époque, nous conduit en effet à cette règle bien positive qu’aucun enfant ne doit rester assis et l’esprit tendu pendant plus de deux heures au maximum. L’habitude de laisser les enfants assis d’une manière continue sans interruption, sans leur permettre de changer le corps de position, ce qui les délasserait, et de continuer jusqu’à ce que le dos soit fatigué d’être courbé, est, chez les enfants, une des causes les plus fréquentes des vices de conformation de la colonne vertébrale et du bassin, et par suite peut exercer chez les jeunes filles une influence vraiment pernicieuse sur l’avenir. La tension non interrompue de l’esprit épuise surtout évidemment les enfants. Les intervalles de repos de dix minutes ou d’un quart d’heure que l’on accorde ordinairement aux enfants dans les écoles sont tout à fait insuffisants pour obvier aux inconvénients que nous signalons ici. Une activité corporelle intercalée par intervalles dans les travaux de l’esprit pourrait seule donner satisfaction à ce besoin. Je pense donc qu’il ne serait pas incompatible avec les nécessités de l’instruction que l’on reçoit dans les écoles, de prendre, après la deuxième heure, lorsque la leçon serait de plus de deux heures, un intervalle de repos d’un quart d’heure pour exécuter quelques exercices convenables que l’on choisirait dans la liste en ayant soin d’y mettre de la variété ; ces exercices pourraient être exécutés, soit dans le local même de l’école, soit au dehors. Tous les maîtres ayant d’autres fonctions, même ceux qui n’auraient aucune notion de gymnastique, pourraient, pendant les exercices, substituer à leur surveillance ordinaire la simple surveillance de ces exercices. C’est seulement après une interruption si rafraîchissante que l’on procéderait sans hésitation à la continuation de la leçon, qui deviendrait plus profitable sous tous les rapports. Du reste, la prospérité du développement corporel est la base fondamentale du développement intellectuel, et son maintien est un important devoir pour le chef d’un établissement d’instruction.

[10Dans un cercle de famille, une couple d’heures que l’on consacrerait dans la soirée une fois toutes les semaines à ces exercices ne pourraient assurément pas être employées d’une manière plus utile pour tous.

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