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Éditorial

Lewis Caroll, Lacan et Tim Burton

Premier prix de Psychanalyse Lacanienne décerné à l’unanimité du Jury à Tim Burton

Date de mise en ligne : dimanche 11 juillet 2010

Auteur : Guy MASSAT

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Guy Massat, « Lewis Caroll, Lacan et Tim Burton », Premier prix de Psychanalyse Lacanienne décerné à l’unanimité du Jury à Tim Burton, Paris, Café Clovis, le jeudi 29 avril 2010.

Derrière le miroir de la conscience, derrière le miroir illusoire des arrières mondes, il y a l’inconscient et son langage. Là, le Réel, l’Imaginaire et le Symbolique se nouent et se métamorphosent l’un l’autre. C’est « le m’onde d’A-lice ». Quelque part, comme dans ce conte de Ionesco « pour enfant de moins de trois ans » où tous les personnages s’appellent Jacqueline, nous nous appelons tous Alice, du moins en tant que « sujet de l’inconscient ».

L’inconscient parle, l’inconscient n’est que du langage, a montré Lacan, mais ce n’est pas le langage ordinaire. C’est bien plutôt celui que Lewis Carroll explique à Alice dans « Derrière le miroir », celui des lapsus, des contrepèteries, des mots valises, en bref, ce dont Freud définit la technique même de la psychanalyse « l’association libre ». Les mots et les lettres y explosent comme autant de big-bangs. C’est ce qui permet d’expliquer, entre autres, dit Lewis Carroll, « tous les poèmes qui ont été inventés jusqu’à aujourd’hui, et un tas d’autres qui n’ont pas encore été inventés ».

Par exemple, que signifie « slictueux » ? Slictieux signifie : « souple, actif, onctueux. » Vois-tu, Alice, c’est comme une valise : il y a trois sens empaquetés en un seul mot. Et « Vribler » ? Vribler « c’est faire des trous comme une vrille », etc.

A partir du moment où nous sommes plus ou moins capables de regarder ainsi tous les mots, c’est-à-dire de les « vibrer », de les désatomiser, comme la physique moderne l’a fait pour l’atome soi disant indivisible, nous serons de moins en moins victime du langage. C’est que la vérité a structure de fiction. Toute fiction a une dimension de vérité, nous dit la psychanalyse. Et le délire est une autoguérison salvatrice. A quoi sert le délire ? A se délivrer de la masse de ce que l’on refoule. Le psychotique, qui refoule et dénie son délire, l’incarne, malheureusement pour lui. Le névrosé qui fantasme et pratique la règle fondamentale de la psychanalyse, l’association libre, se libère de ce qu’il refoule et trouvera soudain la réalité beaucoup plus simple qu’elle ne lui paraissait.

« Comment était-ce avant que l’inconscient soit repéré ? » demande Lacan. Il répond dans Télévision : « Une pratique n’a pas besoin d’être éclairée pour opérer ». Jacques Lacan est le psychanalyste français qui a redonné toute sa valeur de pulsation temporelle à l’inconscient et au ça. Avant que la créativité de l’inconscient soit mise en évidence par Freud, il y avait les poètes, la mythologie et… Lewis Carroll, célèbre pour son chef d’œuvre Alice et le Wonderland et sa suite Alice derrière le miroir. Cependant l’important restera toujours de distinguer l’inconscient que dénie par principe le conscient. C’est la leçon que donne Tim Burton avec son film sur le monde d’Alice.

Ce n’est pas seulement la lettre, ce n’est pas seulement l’esprit c’est génie de Lewis Caroll dans toute sa fraîucheur que Tim Burton a réanimé avec cette adaptation de l’inconscient féérique d’une Alice, d’abord comme tout le monde, en conflit avec la réalité. Tim Burton sait distinguer le conscient de l’inconscient. Ce qui n’est pas la moindre des choses. Il est rompu à l’art des métaphores et des métonymies, des déplacements et des condensations qui sont le langage du rêve. Mais son génie c’est d’avoir, malgré la Samcda (Société d’Alliance Mondiale contre le discours Analytique), redonner son sens étymologique au mot « psychanalyse » : celui de libération (analyse) du souffle vital (Psyché).

Le souffle vital c’est la parole hors normes de l’inconscient. La Samcda comme les religions et comme la philosophie tiennent le conscient pour Grand Autre et le ça pour un imposteur. Elle sévit aux USA comme en Europe, chez les philosophes, les scientifiques et même chez certains psychanalystes. En résumé elle voudrait soutenir que la poésie est un délire qui doit être supprimé par la chimie ou par des opérations cervicales. Justement, le film de Burton nous transporte ailleurs. Il raconte que pour le père d’Alice, comme pour Lacan, « le réel est l’impossible », l’impossible de la poésie qui soutient toute chose.

A six ans, la petite Alice, est terrifiée par les personnages qu’elle voit en rêve, elle demande à son père « Suis-je folle ? » Il lui répond « oui, complètement toquée, mais tous les gens bien le sont aussi » C’est ainsi que commence le film. Ne devient pas fou qui veut, car la folie ça parle.

Tim Burton nous fait retrouver Alice, 13 ans plus tard, quand son père est mort et que sa famille veut la marier sous le regard terrifiant de l’aristocratie anglaise. Empotée et mal dans sa peau, Alice va-t-elle se soumettre à la pression sociale ? Que pourrait-on faire d’autre ? Le lord maniéré qu’on lui a destiné, parfaitement conforme au snobisme de son temps, lui demande, devant tout le monde, de l’épouser, c’est alors qu’Alice a l’inconvenance de proposer une minute de suspension. Comme nul ne l’ignore, le temps de l’inconscient est infiniment plastique et sa logique élastique. Une minute, cela suffit à Alice, comme à quiconque, pour passer dans la dimension du réel. Ce passage au pays des merveilles lui permettra, comme après une analyse, de retrouver son « souffle vital », sa « plussoyance » comme il est dit dans le film, c’est-à-dire la parole de son désir. Cette parole consiste à ne plus se soumettre sans parler à la conscience, à ne plus être la marionnette du désir de l’Autre, à savoir éviter les répétitions des interprétations malheureuses, et à savoir vaincre les inhibitions qui paralysent nos amours comme nos affaires.

Mais, comment entrer dans ce réel si fructueux de l’inconscient ? Comme le montre le film de Burton, on y entre en sautant dans un trou. Un lapsus c’est un trou dans le langage ou, comme il est dit dans l’histoire, « un terrier de lapin ». Quand, dans le film de Tim Burton, vous verrez Alice tomber dans le terrier du lapin n’oubliez pas qu’il s’agit d’une chute dans le langage. Ensuite, ce que Tim Burton a bien repéré, c’est que dans l’inconscient on se heurte d’abord à des résistances comme à des portes fermées. Puis, comme dans une réminiscence utérine, nous apercevons une toute petite porte que notre corps, bien trop gros, ne saurait franchir. Mais comme notre régression relève du stade oral on y trouve aussi des gâteaux qui font grandir (rappelons-nous qu’étymologiquement « placenta » signifie « galette »), et des boissons rapetisser puisque toute boisson divise et dilue. Après quelques tâtonnements compréhensibles on trouvera notre bonne taille et la clé qui ouvre la porte du monde magique de l’inconscient. Lacan conclurait : « On ne franchit jamais qu’une porte à sa taille. »

Est-ce notre vrai moi ou notre faux moi qu’on trouve dans les rêves ? C’est cette question qui engendre « le sujet de l’inconscient », c’est-à-dire ici la vraie Alice, l’Alice parfaite. C’est écrit dans l’Oraculum (littéralement la bouche qui parle) que consultent les personnages du Wonderland. « L’Oraculum » dit que la vraie Alice vaincra le Grand Autre. En attendant, et selon les circonstances, Alice, comme tout le monde, se trouve soit trop grande soit trop petite, soit fausse et soit vraie.

Dans le système inconscient, le Wonderland, il y a d’abord le m’onde du ça (à écrire avec une apostrophe pour souligner sa plasticité chaotique). C’est le Réel. Il est représenté par Alice, et ses jeux ou ses « je », d’où adviendra « le sujet de l’inconscient », (voir le schéma L de Lacan) [1]. Wo es war soll ich werden, dit toujours Freud. Conformément à cette topologie le premier personnage que rencontre Alice sera donc naturellement la chenille Absolulem. Dans le mot chenille, en français, on entend chaîne. Chaînes et nœuds, constituent la topologie de l’inconscient selon Lacan. Une chenille ça fait des trous. Absolulem fait des ronds de fumée. Il fume pour montrer que tout se réduit à de la fumée. Comme le « ça », la chenille crache des lettres et chante les voyelles A, E, I, O, U, qui sont le souffle secret des choses. C’est ce qu’avait si bien figuré Walt Disney déjà en 1951 (on peut en voir toujours des extraits sur internet). Comme toutes les chenilles, Absolulem se transformera en papillon. Ce qui illustre que le « ça » va toujours par delà comme le devenir.

Que dit Absolulem à Alice ? Il lui dit que lorsqu’elle sera « la vraie Alice » elle libérera le système inconscient du joug totalitariste et pétrifiant du Jabberwocky, Grand Autre au service du surmoi incarnée par la Reine Rouge. Il lui dit de ne pas se prendre la tête et de suivre « l’épée verpaline » du langage qui saura faire le travail à sa place. Autrement dit que la parole peut tout parce qu’elle devance tout. Il lui conseille ne « pense pas et laisse toi parler ».

Dans la topologie de l’inconscient vient ensuite le cercle du moi, illustré par le chapelier fou et ses acolytes. Tout moi a toujours besoin, pour se présenter, d’un chapeau au sens propre ou au sens figuré. Aujourd’hui on a plutôt des cartes de visites. Le moi attend. Si fou soit-il, il est conservateur. Il représente les pulsions de conservations, disent les psychanalystes. Il attend depuis toujours assis à la même table, buvant le même thé, avec les mêmes personnes, le loir et le lièvre de mars qui sont ses « petits autres » (les i de a) : Le loir est l’aspect du moi qui dort toujours. Le lièvre de mars, représente l’aspect du moi qui est toujours fatigué, fourbu comme un lièvre de mars. Peut-être qu’en avril, il sera-t-il moins fatigué et moins maladroit ? En tout cas, ces trois représentants du moi passent le temps à tuer le temps en attendant le retour d’Alice, le sujet de l’inconscient. C’est que le chapelier fou était autrefois au service de la Reine Blanche (l’idéal du moi) mais le Jabberwocky de la Reine Rouge (le surmoi) a exterminé un jour toute sa famille de chapeliers. Depuis il ne sait plus guigandélirer, c’est-à-dire danser la danse du guigandélire. Pourtant, le chapelier fou est le seul à croire que notre Alice est la vraie Alice qui redonnera son souffle bienheureux au système inconscient.

Le troisième cercle enchenillé de la topologie de l’inconscient est le surmoi, représenté par la Reine Rouge, ses avatars et ses clones polymorphes. Il lui suffit d’un rien pour que sa colère explose et qu’elle ordonne : « qu’on lui coupe le cou », solution surmoïque à tous les problèmes. Un de ses clones est le valet de Cœur éborgné, maréchal, diplomate et ambitieux. La Reine Rouge commande à l’oiseau Jubjube, un avatar qui lui sert à se venger. Mais surtout elle détient l’arme absolue, le terrible Jabberwocky qui représente le Grand Autre invincible, le censeur qui culpabilise, accuse, terrorise et foudroie tout le monde. Sous le joug de la Reine Rouge tout le wonderland est donc déprimé comme un moi abandonné dans une forêt dangereuse. Heureusement, tout surmoi, dit la psychanalyse a inévitablement un double qu’on appelle l’idéal du moi. La Reine Rouge, la reine de cœur sans cœur, a donc une sœur cadette, la Reine Blanche qui rend tout joli et agréable grâce à des valeurs morales extrêmement pures, même si parfois elles frôlent le ridicule. Bien sûr, tout le monde préfère la Reine Blanche et pense en son for intérieur « A bas la maudite grosse tête de la Reine Rouge ! » Mais la Reine Rouge veille au grain et, de sa poigne hystérique, domine tout le système inconscient d’autant que des rumeurs rapportent qu’Alice est de retour et que selon la prophétie c’est elle qui tuera le Jabberwocky lors d’un jour « Frabieux » (formidable et fabuleux) en ce faisant le champion de la Reine Blanche.

En tout ceci chacun pourra aisément reconnaître les méandres secrets de sa propre histoire. Même si on peut en faire des interprétations variées tous les personnages de Lewis Carroll représentent des concepts de la psychanalyse lacanienne. Dans l’inconscient le moi n’est que le mot a. Au dessus du moi il y a le « sur mot a », avec son grand A figuré dans ce film par le terrible Jabberwocky. Ce grand Autre, comme la mort, terrorise tout le monde. « Jabber » signifie « jaboter », c’est-à-dire, clabauder, jacasser, invectiver, baragouiner, des mots et des idées incompréhensibles n’ayant d’autre but que de refouler, de dénier en chacun de nous, la parole libératrice du ça. Le grand A est ce dont il s’agit dans la parole imposée. C’est « le réservoir des signifiants » c’est pourquoi chacun de nous est sous l’emprise d’un Jabberwocky personnel dont il est en quelque sorte parlé.

Notre Alice va réussir à tuer le Jabberwocky grâce à l’épée verpaline, c’est-à-dire tranchante comme le diamant coupeur. Cette épée représente la parole qui se libère d’elle-même. Ayant barré le grand A, Alice, forte du grand A barré, devient un être parlant et non plus parlé. Un être parlant c’est-à-dire sachant exprimer son désir, sachant y faire avec la réalité et ses fantasmes sans être une aliénée du conscient. Car, « il n’y a pas d’Autre de l’Autre ».

Le Bandersnatch est une grosse bête blanche avec des taches noires. Il a l’air effrayant. Il représente le psychanalyste. Dans son nom il y a « bander » qui désigne la tension et « snatch » qui désigne la rapidité de la scansion, « la scansion du temps logique qui inclut le moment de comprendre ». C’est une créature sous le contrôle de la Reine Rouge jusqu’à ce qu’Alice lui redonne son œil et qu’il se mette au service de la Reine Blanche. C’est lui qui donne à Alice la clé permettant d’utiliser l’épée verpaline (la parole du ça) par laquelle elle vaincra le Jabberwocky. Son rôle démontre que c’est l’analysant qui est toujours l’agent et le héros de toute analyse.

L’oiseau Dodo fait partie de ces oiseaux qui n’ont pas besoin de voler. Les Dodo ne sont pas des voleurs. L’oiseau Dodo un psychologue. Concernant la course existentielle de la vie, il soutient dans « Derrière le miroir » cette remarque psychanalytique et sereine : Chacun partant d’endroits différents pour arriver à des buts qui ne sont pas les mêmes, fait qu’au final de cette course « tout le monde a forcément gagné ! » Nul n’échappe au bonheur, où y aurait-il de la poussière ?

Le chat du Cheshire a le don de se rendre invisible. Il représente ce que la psychanalyse lacanienne appelle « l’autre jouissance », la jouissance infinie de la femme, jouissance invisible parce qu’elle n’a pas de limite. C’est lui qui fait passer la couronne de la Reine Rouge sur la tête de la Reine Blanche.

Les frères Tweedeldee et Tweedeldum représentent le sujet divisé ($) .Ils contredisent continuellement Alice (S1) pour lui inculquer un doute paralysant, mais ça ne marche pas. Humpty Dumpty est un œuf qui met à jour, comme Lacan, la nature purement conventionnelle du signe et du sens. Cela permet d’interpréter plus favorablement les mots que l’on entend. Le chien Bayard représente un aspect du moi au service du surmoi parce que l’on tient sa famille en otage.

Dans la psychanalyse lacanienne il y a trois A. le grand, le petit (le moi) et l’objet a. L’objet petit a, est l’objet même de la psychanalyse. Il est appelé dans l’histoire d’Alice la plussoyance. Tantôt Alice a perdu sa plussoyance et tantôt elle la retrouve. La plussoyance désigne la plus value, le plus de jouir, l’objet pulsionnel, l’objet du désir, qui ne se réduit à aucun objet du monde mais articule la dialectique du désir, l’incomplétude du langage, ou, comme on dit en lacanie, « l’objet petit a ».

Le film de Tim Burton est une illustration des quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse (le séminaire 11 de J. Lacan). On y trouvera : 1°/ le monde de l’inconscient et son langage. 2°/ Le Transfert et ses transformations (quand on voit un lapin en gilet qui regarde sa montre en disant qu’il est en retard et toutes sortes d’animaux qui parlent c’est qu’on transfère à l’extérieur des conflits intérieurs). 3°/ La Répétition (qui n’est pas toujours la même). 4°/ La Pulsion (et ses destins : le refoulement, le retournement sur soi, le renversement en son contraire et la sublimation).

Ce film dévoile ce qu’est vraiment le « Alice de Lewis Carroll » à savoir : « le sujet de l’inconscient », concept impossible pour les philosophes, aussi impossible que le nihil negativum de Kant (le rien de négatif).

Vous me direz oui mais tout cela n’est que pour amuser les enfants. Je vous rappellerai alors ce que dit Lacan dès son premier séminaire : « Plus nous sommes proches de la psychanalyse amusante, plus c’est la véritable analyse. »
 
Donc si vous ne l’avez pas encore vu allez voir le film de Tim Burton. Si vous l’avez déjà vu revoyez-le sous l’angle psychanalytique. Si vous n’avez pas encore lu Alice derrière le miroir lisez-le comme une introduction à la psychanalyse lacanienne.

Un film qui a coûté 250 millions de dollars pour illustrer la psychanalyse lacanienne ne mériterait-il pas que son auteur, Tim Burton, soit honoré du premier prix de Psychanalyse lacanienne ? Je propose donc que notre modeste groupe de psychanalystes en prenne l’initiative. Ce serait un acte performatif. Est-ce que toutes les personnes de notre cartel sont d’accord ?

Quelle est la signification de ce prix ? Ce prix signifie que face à la culture totalitariste et débilitante du conscient il existe une autre culture, une authentique contre-culture qui est celle de l’inconscient de Freud et de Lacan.

A l’unanimité les psychanalystes du Cercle Psychanalytique de Paris ont décerné ce jour 29 avril 2010 au Café Clovis à Paris — 29 ans après la mort de Lacan — le premier prix de Psychanalyse Lacanienne à Tim Burton pour son film Alice au pays des Merveilles.

Notes

[1Le schéma L est « la construction topologique permettant de rendre compte du fonctionnement de la parole telle qu’elle ordonne la subjectivité de l’être parlant, selon deux axes symbolique et imaginaire, à partir du A défini comme lieu du langage » ( Dictionnaire de la psychanalyse, Larousse, 2009).

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