Le nombre de séances hebdomadaires peut, bien entendu, varier d’un analysant à l’autre, selon ses disponibilités et ses possibilités financières, d’une part et, selon le degré de souffrance auquel il est confronté d’autre part. Ainsi, une analyse peut s’effectuer à un rythme de deux séances par semaine, tout comme il peut être nécessaire de venir s’allonger sur le divan de son psychanalyste une, deux, voire trois fois par jour. Rappelons à cet égard avec Freud, que « lorsque les séances sont trop espacées, l’on court le risque de ne pas marcher du même pas que les incidents réels de la vie du patient et de voir l’analyse perdre le contact avec la réalité et s’engager dans des voies latérales » (S. Freud, La technique psychanalytique, Chapitre IX : « Le début du traitement » [1913], PUF, Paris, 1953, p. 86).