« Le marquage électronique d’un cheval empêche son propriétaire d’en être privé par un voleur ; il ne viendrait pas à l’idée de l’avocat de ce voleur de tenter d’excuser son client en plaidant, comme pour un téléchargeur de musique :
– “celui-ci n’a pas troublé l’ordre public, puisqu’il n’aurait jamais eu les moyens d’acheter le cheval qu’il a volé”.
Les avertissements figurant dans les produits divers de l’industrie des médias prennent les consommateurs pour des imbéciles lorsqu’ils leur serinent que “le téléchargement illégal c’est du vol”. Cette assimilation simpliste de deux infractions radicalement distinctes, qui tend à étendre la réprobation sociale du vol à la copie privée illégale, est une imposture intellectuelle, perpétrée au profit d’intérêts privés qui refusent d’acquitter la légitime rançon de leurs succès. Le fredonnement sous la douche des airs à la mode sera-t-il bientôt pourchassé par la SACEM ? » (G. le Foyer de Costil, Avocats-Publishing.com).