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« Etre au top ou ne pas être, telle est la question. Sans tergiverser, et rapidement s’il vous plaît. Et tant pis si les thérapeutes sérieux tordent le nez devant le succès de ces cures éclairs et hors de prix (voir encadré). S’ils les réduisent à « un effet hypnotique » et considèrent que « leurs résultats s’épuisent ». S’ils sourient de cette vanité à “s’échapper à soi en s’intégrant dans un système qui a une visée utilitariste” » (Caroline Brizard Isabelle Monnin Laetitia Maccioni, Nouvelobs.com).
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• « Attention, nous allons métacommuniquer... »
– « “Mais moi, par exemple, je n’ai pas peur d’être seul, explique celui qui se croit sans saveur. J’ai juste des difficultés à m’engager avec une femme.” Valérie réclame le silence : “Alors là, attention, nous allons métacommuniquer sur ce que je viens d’entendre : ce jeune homme a peur... d’employer le mot peur.” Les Stabilo s’affolent. “Mais la bonne nouvelle, c’est que la peur c’est naturel !” Pour la vaincre et trouver enfin le bonheur, il faudrait participer à toute la formation, deux autres week-ends et 28 conférences de suivi par téléphone intitulées “Pensez positif”, “Vous êtes forcément bien” ou “Soyez et sentez-vous fabuleux”... Un bon shoot d’optimisme à 1 000 euros. Avant de se quitter, la reine du coaching décoche un dernier sourire : “C’est une lapalissade mais je vous le dis quand même : le mieux, c’est d’arrêter de s’en faire !” Même plus besoin de métacommuniquer. » (Sophie des Déserts, Nouvelobs.com).
• Le coût du coach
– « Pour le commun des mortels, toutes disciplines confondues, il faut tabler sur des séances à 150 euros. Mais un cadre supérieur ne peut espérer trouver à moins de 500 euros (sans limite supérieure). Même si la cure est courte, trois à quatre rencontres suffisent parfois, l’addition est salée. Et il faut compter avec le service après-vente. Vous comptez connaître votre profil culturel ? Le “coach culture” vous le facture 300 euros, à quoi s’ajoutent 100 euros par mois pour répondre à vos questions par mail exclusivement » (Laetitia Maccioni, Nouvelobs.com).
• Un métier flou
– « Il est aujourd’hui plus facile de devenir coach que psy. Pas de formation spécifique. Il suffit de faire une déclaration auprès de sa préfecture, ainsi qu’au ministère du Travail. Mais les clients ont besoin de repères et de garanties... » (Laetitia Maccioni, Nouvelobs.com).
