(1927-1966)
de Rudolph Lœwenstein
Comme Reik, Lœwenstein fut proche de Hanns Sachs, son analyste à Berlin. Comme Laforgue, ce médecin et didacticien né en Pologne, mais naturalisé français en 1930, appartient, avec Eugénie Sokolnicka ou Marie Bonaparte, à la génération qui fonde la Société psychanalytique de Paris.

En 1935, il soutient, sous la direction de Henri Claude, la première thèse de psychiatrie traitant de la psychanalyse, La Conception psychanalytique des troubles de la puissance génitale de l’homme.
À la fois analyste et didacticien réputé (de Lacan, de Lagache et de Nacht...), Rudolph Lœwenstein est aussi un homme d’études et d’écrits. Ses recherches, communes avec Ernst Kris et Heinz Hartmann, et ses nombreuses interventions aux États-Unis autour de la « psychologie du Moi » ont associé son nom à l’« Ego-Psychologie », et partant, à la nouvelle psychanalyse américaine des années cinquante.

Rassemblant la plupart des articles qu’il publia entre 1927 et 1966, L’Œuvre clinique présentée aujourd’hui fait état de cette période « américaine ». Mais cette première édition des écrits dispersés de Lœwenstein retrace, plus sûrement encore, l’expérience d’une vie d’un grand analyste. Dans la riche diversité des préoccupations suscitées par une pratique régulière (le transfert affectif, le tact dans la technique psychanalytique, les névroses, le masochisme, la jalousie, les mécanismes auto-punitifs...). Et dans la fidélité à des travaux, commencés dès les années 20, sur la psychanalyse des troubles de la puissance sexuelle masculine.

– 304 pages - 14,5 x 22,5 cm
– Prix TTC : 49 €