« Lorsque Freud théorise ces faux pas linguistiques et qu’il cite en exemple un discours du président de la Chambre des députés qui, ouvrant la séance du Parlement, lâche : “Je constate la présence des députés et déclare, par conséquent, la séance close”, pour le père de la psychanalyse, il n’y a guère de doute : “Dans son for intérieur, le président souhaite pouvoir enfin clore cette séance.” Dans le cas de Villepin, rien ne permet d’affirmer qu’il souhaite démissionner. “Mais le mot est lâché. Et c’est lui qui le lâche le premier, s’amuse un analyste. Son inconscient serait-il plus raisonnable que lui ?” » (Éric Favereau, Libération.fr).