« Votée après moult péripéties, la loi a d’abord fixé un cadre : “L’usage du titre de psychothérapeute sera réservé aux professionnels inscrits sur un registre national des psychothérapeutes, géré à un niveau départemental. Cette inscription sera conditionnée au suivi d’une formation pratique et théorique en psychopathologie clinique.” Mais “les médecins et les psychologues, tout comme les psychanalystes régulièrement enregistrés dans les annuaires de leurs associations, pourront figurer de droit dans ce registre”. Les décrets d’applications allaient le préciser. Or ils se révèlent plus contraignants. Certes, ils insistent sur le fait que “l’usage du titre de psychothérapeute nécessite une démarche volontaire”.
– Uniformité. En somme, les analystes, qui ne veulent pas de ce titre, peuvent continuer à exercer comme bon leur semble » (Éric Favereau, Libération.fr).