« Le premier épisode s’ouvre dans le Paris des années 20 : dans l’espoir de guérir de sa frigidité, Marie Bonaparte s’apprête à subir une opération du clitoris que lui détaille son chirurgien. Suivent des images rapides montrant la préparation du corps de la patiente, celles-là même qui ont choqué, à titre personnel précise-t-elle, Laurence Bachmann, directrice de la fiction de France 2, fortement investie dans l’aventure de ce film.
– En tant que femme, il y a quelque chose qui m’a gênée physiquement, j’apprécie le côté cru du film, mais j’ai trouvé ce plan laid, répulsif, et je m’en suis ouverte à Benoît Jacquot, en lui disant qu’il ne me semblait pas que la dramaturgie nécessite de voir raser un pubis. Il m’a rappelée pour me dire qu’il acceptait de retirer, pour France 2, le plan qui me dérangeait : c’est une affaire de personne à personne, qui n’a rien à voir avec la censure du prime-time : ce type de décisions pour France 2 et les classifications d’avertissement se prennent lors de réunions de plusieurs personnes et ne dépendent pas de la sensibilité d’une seule. » (V. M. La Meslée, LePoint.fr).