« Freud avait lui parlé de la toxicomanie comme de la poursuite détournée de la plus ancienne de toutes les addictions, la masturbation... Cette formule est réductrice mais elle présente l’intérêt de situer d’emblée l’addiction aux drogues comme l’une des modalités régressives du destin pulsionnel dans un fonctionnement auto-érotique. A mon avis, cette modalité est le seul argument qui justifie que le diagnostic de toxicomanie ou de toxicodépendance entre dans une nosographie psychanalytique. Nous lui préférons d’ailleurs celui d’addictions au sens large, terme qui regroupe les toxicomanies, les troubles alimentaires et d’autres psychopathologies du même registre » (Mark Geyer, Toxicoquebec.com).