« [...] Il est temps que l’on sache que l’École de la cause freudienne est actuellement très isolée dans la communauté psychanalytique [...]. Celui que l’on a pu nommer dans la presse “chef du parti des psys” sait bien que, pour les psychanalystes, il n’existe ni chefs ni leaders, mais des penseurs que l’on respecte pour leurs travaux et des cliniciens qui travaillent sur le terrain, dans le secteur public, dans le secret de leurs cabinets. [...] En dépit d’un manque d’information qui pourrait continuer à pousser des intellectuels de haut niveau et certaines personnalités à poursuivre un combat dont les enjeux ont, en fait, été modifiés par le vote du Sénat, la psychanalyse française se porte bien. Elle est riche et vivante, très reconnue dans le monde entier. Il nous faut être fiers de sa diversité, puisque celle-ci n’est plus un obstacle à une politique commune, pour en défendre la spécificité » (Marilia Aisenstein, Libération.fr).