« Voilà donc sa règle du je. Pouvoir se métamorphoser à tout moment “pour échapper au risque que ce soit les autres qui (vous) identifient”. “Quand vous êtes analyste, ce sont les patients qui vous assignent ce rôle. En étant multiple, c’est comme si je leur répondais que je ne suis pas forcément ce qu’ils m’enjoignent d’être. Je déteste l’emprise, la dépendance. Il me faut toujours me déprendre de ce qui me fixerait comme un papillon qu’on épingle.”
– Avec J.-B. Pontalis, je est l’Un et l’Autre - forcément. C’est d’ailleurs l’idée même de sa collection, où l’on trouve des auteurs comme Sylvie Doizelet, Guy Goffette, Marie Didier... “On est fait de mille autres. L’illusion, c’est le moi qui prétend être un”, dit-il » (Florence Noiville, LeMonde.fr).