« Pour les besoins de l’argumentaire, on fait table rase des nombreuses imprécisions ou contradictions peuplant ces propos qu’un Saint-Just, au bon temps de la Terreur, n’aurait pas reniés. Ainsi, “l’ignoble Sigmund” était présenté (entre autres) comme pilleur des idées géniales défendues par d’autres (et l’on va remonter jusqu’à... Platon) et, en même temps, accusé d’avoir élaboré une théorie aussi malfaisante que falsifiée. Mais personne n’a relevé l’évidente contradiction qu’une telle démonstration implique : se nourrir du génie d’autrui, véhiculé parfois depuis des siècles, et produire, simultanément, une pensée stérile et inopérante ! Tout le reste est à l’avenant.
(...) Là où nous cherchons, en vain, une quelconque rigueur méthodologique, le propos relève plus du pamphlet ou de l’incantation.
Quant aux principaux auteurs, ils ont en commun de figurer parmi les déçus du divan, comme Mikkel Borch-Jacobsen ou Jean Cottraux, chantre des thérapies cognitives et comportementales, qui nous explique, à longueur de pages, sa psychanalyse ratée, avec la passion d’un amant éconduit » (Bernard Lallement, agoravox.fr).