Votre précédent livre s’appuyait sur des exemples de la fiction pour étudier les relations mère-fille. Vos chroniques sortent elles aussi du champ strict de la psychanalyse...
– Caroline Eliacheff : Le champ strict de la psychanalyse, c’est le cabinet. En dehors de ça, je ne suis pas psychanalyste. Je me sers des instruments de la psychanalyse et de mon expérience. Il y a plusieurs manières de dire les choses. [...] Chacun a une responsabilité par rapport à la confidentialité, et essaie de la résoudre à sa façon. En dehors de ça, les cas sont encore plus forts dans la fiction, qui a aussi l’avantage d’être connue du public. La chronique, elle, se sert de faits culturels au sens très large. Tout me sert, un article que j’ai lu, un fait divers, un livre ou film qui m’ont marquée, une consultation » (Caroline Eliacheff, L’Humanité.fr).