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Richard von Krafft-Ebing

Paranoïa érotique (Érotomanie)

Traité clinique de psychiatrie (1897)

Date de mise en ligne : mardi 26 février 2008

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Richard von Krafft-Ebing, « Paranoïa érotique (Érotomanie) », Traité clinique de psychiatrie, traduit sur la 5e édition allemande par le Dr Émile Laurent, Éd. A. Maloine, Paris, 1897, pp. 484-489.

Paranoïa érotique (Érotomanie)

La paranoïa érotique est une variété de paranoïa encore très peu étudiée et qui en comparaison des autres se rencontre très rarement.

Dans toutes mes observations personnelles il s’agissait d’individus originairement excentriques dont le développement psychique anormal a pu être ramené à l’influence de tares héréditaires ou à une maladie du cerveau pendant l’enfance.

Le fond de tout le trouble est l’illusion d’être distingué et aimé par une personne, de l’autre sexe, qui d’ordinaire appartient à une classe supérieure de la Société. L’amour pour cette personne est, ce qui mérite d’être remarqué, une affection romanesque, tout à fait platonique. Sous ce rapport ces malades rappellent les chevaliers errants et les ménestrels des temps anciens que Cervantes a si bien malmenés dans son Don Quichotte.

Dès la première heure ils montrent une attitude farouche, des manières gauches dans la société, gaucherie qui se manifeste surtout dans les rapports avec l’autre sexe. C’est en vain qu’on cherche chez ces malades des manifestations vives d’un instinct génital qui viserait la satisfaction sexuelle. Chez les malades hommes (la majorité) de mon observation personnelle il y avait même, presque absence d’instinct génital ou un instinct perverti qui trouvait sa satisfaction dans la masturbation.

La conformation anormale du caractère se manifeste de bonne heure par une tendance molle et sentimentale. De bonne heure, du moins dès l’époque de la puberté, des traces du futur délire primordial se produisent, car ces individus se créent un idéal pour lequel ils s’enthousiasment, ou bien ils s’amourachent d’une femme, généralement plus âgée qu’eux, qu’ils n’ont jamais vue ou qu’ils n’ont rencontrée qu’en passant (Sander). Ils ont en même temps un naturel rêveur, mou, sans énergie, et des velléités de pessimisme universel, souvent aussi d’hypocondrie. Dans leurs songes et dans leurs rêveries à l’état de veille ils continuent à tisser et à développer leur roman d’amour. Des réminiscences de lectures, de contes de fée, les images des rêves l’alimentent.

Un jour ils découvrent leur idéal en la personne d’un individu de l’autre sexe qui occupe un rang social élevé.

Alors commence le stade d’incubation de la maladie proprement dite. Dans les regards, les gestes de la personne en question, ils croient remarquer qu’ils ne lui sont pas indifférents. Avec une rapidité surprenante la réflexion disparaît. Les incidents les plus insignifiants sont pour eux des marques d’amour et des encouragements à s’approcher d’elle.

Même les petites annonces des journaux et qui concernent d’autres personnes, proviennent d’elle. Finalement apparaissent les hallucinations. Elles sont en corrélation avec l’objet de l’amour. En même temps les illusions subsistent. Les conversations de l’entourage deviennent des communications touchant l’objet de leur amour. Le malade se sent heureux et relevé dans son sentiment de lui-même. Souvent d’autres délires primordiaux des grandeurs surgissent, surtout quand l’objet de l’adoration occupe un rang supérieur ; c’est par ces délires qu’on égalise la différence de la position sociale.

Enfin le malade finit par se compromettre, en agissant en conformité avec son idée délirante ; il devient ridicule et impossible dans la société ; l’internement dans un asile en est la conséquence fatale ; ou bien les difficultés qu’il éprouve à faire triompher son amour le mènent assez souvent à des délires primordiaux de persécution qui cependant n’ont qu’une signification secondaire et épisodique.

La maladie se meut ici encore entre des exacerbations et des rémissions, car temporairement les hallucinations font vigoureusement ressortir l’idée délirante ou bien elles se taisent, ce qui la fait rentrer au second plan. Des intermissions aussi se produisent. Je n’ai pas constaté de guérison.

OBSERVATION XLII. — Paranoïa érotique (homme). — Saletu, cinquante-quatre ans, célibataire, cocher, a été reçu le 2 février 1878 à la clinique. L’anamnèse se borne aux communications du malade qui passait dans son entourage pour un homme d’esprit borné, étrange, aimant la solitude, qui vivait retiré et rangé et ne s’était jamais beaucoup occupé de femmes.

Le malade prétend avoir remarqué depuis plusieurs mois que la belle-soeur du baron chez lequel il était en service l’avait pris en affection. Par des manières très aimables et des regards encourageants elle lui avait donné à entendre quelle voulait l’épouser. La nuit il entendait même des voix qui lui disaient de monter chez la baronne, ensuite il entendait le baron dire : « Nous voulons lui faire plaisir et lui donner Resi pour femme. La femme du baron ainsi exprima son approbation s’il continuait à avoir une bonne conduite. Les domestiques de la maison en parlaient et étaient contents de son bonheur ; seule la cuisinière, qui avait jeté son dévolu sur lui, était jalouse et intriguait en jasant de lui et de la baronne, en le présentant sous un mauvais jour et en le privant de nourriture.

Les voix prédisant le bonheur ne cessaient point : entre autres il entendait dire que le baron avait déjà présenté à l’empereur une demande pour le consentement au mariage. Comme cette dame le regardait d’un oeil amoureux, qu’elle courait même après lui dans la ville et que les maîtres étaient évidemment favorables à cette alliance, il alla un jour chez son maître et lui demanda la main de sa belle-soeur. À son étonnement et à sa grande douleur le maître le chassa grossièrement et l’envoya à l’hôpital.

Le malade apparaît comme un homme de taille moyenne, vigoureux, sans stigmates de dégénérescence. Le pouls est très lent, les artères accessibles sont rigides et visiblement sclérosées. Pas d’autres troubles importants des fonctions. Le malade a une attitude réservée, méfiante ; il est souvent plongé dans une rêverie et évidemment occupé par des hallucinations. Plus tard il raconta qu’il entendait chaque nuit le baron parler de cette affaire. Ainsi il prétend l’avoir entendu dire à sa belle soeur : « Épouse-le, uses-en tant que tu voudras, quitte à le renvoyer après. » Il s’aperçut aussi que la famille avait chargé quelqu’un de surveiller sa moralité.

Comme le malade se comportait d’une manière tranquille et rangée, qu’il convenait s’être couvert de ridicule et qu’il promettait de ne plus importuner le baron, il fut remis en liberté le 12 lévrier 1878. Lorsque ce jour-là il voulut prendre ses effets laissés chez le baron, la baronne le suivit et voulut lui donner de l’argent pour qu’il puisse persévérer. Il entendit qu’elle le disait aux domestiques. Un tête-à-tête a été empêché par le baron. Plus tard encore il entendait par-ci par-là les gens parler de son affaire de mariage. Deux jeunes messieurs lui rirent au nez dans la rue en disant : « S’il l’épouse, il sera obligé de se faire son valet. » Quand il chercha une nouvelle place, on ne voulait pas de lui et il entendait les gens dire : « On ne peut pas engager cet homme puisqu’il attend son mariage. » À l’occasion il entendait dire aussi que Resi lui offrait 1000 florins. Ensuite il entendait la nuit le baron dire à sa femme : « Nous voudrions bien avoir de lui un enfant puisque c’est un joli garçon et qu’il a le corps blanc comme la neige. »

Le 10 avril les gens de la maison racontaient : « Le baron a dit qu’il veut lui préparer une grande joie » ; « S’il revient il aura sa main », et ensuite : « s’il n’accepte pas, je le dénonce aux autorités. »

Le 11 avril, S… crut apercevoir la baronne et sa soeur dans le Stadtpark. Arrivé près de son logement, il apprit par la conversation qu’avaient entre eux plusieurs cochers que ces dames l’avaient cherché.

Afin de ne froisser ni les dames ni le baron, il vint de nouveau chez celui-ci et déclara être disposé à épouser la baronne R… ou si l’on aimait mieux la soeur de celle-ci. Il serait prêt aussi à accepter les 1000 florins qu’on lui avait offerts. Le baron le reçut fort dédaigneusement et accéléra la retraite du solliciteur en l’envoyant à travers l’escalier.

Profondément froissé, tout éperdu de douleur, le malade rentra chez lui, se mit au lit et fondit en larmes. Alors les agents de police l’arrêtèrent et l’amenèrent de nouveau à l’hôpital.

Il arriva d’un air embarrassé et pria qu’on laissât entrer la baronne si par hasard elle venait demander de ses nouvelles. Il apprit bientôt des gens de son entourage qu’elle était déjà venue. Il l’entendait aussi faire des reproches à son beau-frère parce que celui-ci l’avait mis à la porte. Le malade était tranquille, réglé en apparence, mais il était souvent préoccupé par des voix, surtout la nuit, alors il se levait souvent du lit, s’agenouillait et récitait des prières. Il considérait sa détention comme une chicane du baron qui lui avait juré vengeance et l’avait menacé de le poursuivre jusqu’à la mort s’il ne faisait pas amende honorable. Il entendait le baron dire à travers le « conduit » (expression pour l’audition des voix) : « Je fouillerai tout, je me démènerai tant et si bien que j’apprendrai quelque chose de préjudiciable sur lui, dût-il m’en coûter toute ma fortune. »

Par le « conduit » le malade apprenait tout ce qui se passait et ce qui se tramait dehors. On lit des enquêtes sur sa personne. L’inimitié du baron provenait de ce qu’il s’aperçut que son futur beau-frère était plus intelligent que lui, qu’il s’entendait très bien à l’agriculture, tandis que lui n’était qu’un agronome fort médiocre. D’autre part, il recevait aussi des nouvelles fort agréables par le « conduit », entre autres qu’il a été désigné pour être le général de la garde nationale, que l’empereur lui a donné un titre de noblesse et son consentement au mariage. La baronne aussi lui fit savoir qu’elle l’affectionnait et le priait de lui rester fidèle. Ensuite il entendit de nouveau parler d’un dédit qu’on lui payerait s’il renonçait au mariage.

Le 3 juin 1878, le malade a été transféré à l’asile des aliénés. Il était au commencement d’habitudes très régulières et on l’employait pour soigner les chevaux. Pendant ce temps il fut prévenu à plusieurs reprises par le conduit que la baronne viendrait le visiter. Aussi la vit-il plusieurs fois dans la basse-cour : elle donnait à manger aux poulets (illusion).

Après un court laps de temps le malade s’aperçut qu’il était l’objet d’attentions de la part des dames de la maison. Voilà que l’intrigue se mit en train par ces femmes. Elles le maltraitaient en lui donnant des rébus à résoudre, se mêlaient de son affaire d’amour avec la baronne et lui faisaient des propositions. On lui disait qu’il avait maintenant trois fiancées. Le malade devenait de jour en jour plus confus par suite du grand nombre de ses hallucinations. Il recevait des nouvelles agréables sur le mariage et la dot et d’autres désagréables, des menaces de mort. II éprouvait des douleurs terribles dans les régions dorsale et lombaire ainsi que dans les extrémités inférieures et entendait les femmes de la maison dire : « Nous le tourmenterons jusqu’à ce qu’il épouse une de nous. » Une nuit on lui mit une couronne sur la tête. Elle était chaude et pendant trois jours lui brûla la tète. Il en sentait son cerveau retourné.

La femme du cocher aussi était du complot. Un soir elle vint chez lui, à l’asile, avec son mari qui était déguisé en diable. Il sentait la main chaude de la femme du cocher. Il poussa un cri et fit le signe de la croix : tout disparut. Au cours de l’été, la femme d’un médecin lui a lancé à travers la fenêtre des reproches sexuels diffamants, entre autres elle l’aurait accusé d’être un étalon et d’abuser des juments et des vaches. Il avait encore d’autres symptômes d’agitation sexuelle : les femmes de la maison « l’ont malmené », dit-il, de telle sorte que son membre est devenu raide, que l’éjaculation s’est produite et qu’il a senti des douleurs dans le dos (masturbation). Les femmes lui ont aspiré à tel point sa nature qu’il peut à peine souffler. Son cerveau aussi a été comprimé. Il entendait une de ces femmes aboyer comme un chien. Une nuit elle vint le trouver en passant à travers le trou de ventilation. Il ne la voyait pas, mais il sentait son corps maigre. Elle lui demanda un baiser. Comme il la chassait, un tintamarre du diable se fit entendre, mais cessa aussitôt qu’il se mit à prier. C’était évidemment une tentation du diable qu’il prétend avoir vu plus tard en chair et en os.

Le lendemain il apprit par le « conduit » que la femme était morte et qu’elle le remerciait de ce qu’il l’avait délivrée. Depuis il n’entend plus que les voix des deux autres fiancées. Mais elles ne le laissent pas tranquille. Elles lui demandent sans cesse de les épouser.

Le 25 août 1879, le malade a été transféré à l’asile d’aliénés de son pays.

OBSERVATION XLIII. — Paranoïa érotique (femme). — Latzko Rose, quarante-cinq ans, veuve d’un employé, est née d’un père religieux, excentrique et psychopathe. La puberté s’est produite chez elle à l’âge de douze ans et sans aucun malaise : les règles revenaient régulièrement. La malade n’a jamais conçu. Elle se maria à l’âge de seize ans ; le mariage ne fut pas heureux. Elle prétend qu’à la suite d’un conflit de ménage elle n’adressa pas pendant quatre ans la parole à son mari. Après sept ans de ménage elle devint veuve. Elle vécut alors dans des conditions modestes mais bien rangées ; elle adopta deux enfants étrangers, une fille qu’elle appelait « son petit brillant » et un garçon qu’elle désignait sous le nom de « Cousin doré ».

La malade paraît une personne exaltée et originairement excentrique. De tout temps elle eut beaucoup de goût pour la poésie, la musique et le théâtre, mais pourtant n’embrassa pas la carrière théâtrale parce que la position de comédienne ne lui paraissait pas assez distinguée. Elle se peint elle-même comme une femme ayant le coeur très tendre, très romanesque, sensible au bon et au noble. Elle aurait été toujours bien portante, sauf quelques accès d’apoplexie (c’est-à-dire fluxions à la tête, syncopes), pour lesquels on lui aurait fait quelques saignées. Sur les autres détails de son naturel on n’a que très peu de renseignements. Des traces d’hystérie ne peuvent pas être décelées. La malade parait avoir mené une vie convenable et retirée.

Il y a cinq ans elle fit dans le cercle de ses amis la connaissance d’un officier de grade supérieur. Il fit sur elle une profonde impression. Comme une fois il l’appela bonne et gentille femme (elle le prétend du moins), demanda plus tard de ses nouvelles, lui faisait dire le bonjour, elle crut qu’elle aussi ne lui était point indifférente. Elle se rapprocha de lui, lui envoya sa photographie, son adresse, des cadeaux, lui écrivit des lettres. Tout revenait sans avoir été décacheté et dans la rue ce monsieur évitait soigneusement de la rencontrer. Elle en éprouva un profond chagrin et pourtant elle ne put vaincre son ardent amour pour son « sanctuaire ». Un jour elle remarqua que cependant son « sanctuaire » la désavouait publiquement ; il y avait dans le journal des annonces adressées à elle. Elle reconnut au style, à de petits riens, par exemple les initiales des deux noms, que les annonces venaient de lui, et elle acquit immédiatement la certitude que ces annonces lui étaient adressées (!).

Ainsi elle lut un jour : « Peux-tu songer à un coeur saignant qui ne peut guérir que par ton traitement ? » Nouvelles tentatives de rapprochement, lettres, etc., dont le résultat fut une annonce peu polie dans le journal : « Que ne me laissez-vous tranquille ! Pas de réponse est aussi une réponse. » Alors elle fit insérer : « Dans mon coeur il pourrait redevenir fort. » Il y eut de nouveau réponse grossière et enfin une réconciliation par « Myosotis ». Comme réponse à une nouvelle annonce : « Conserve-moi mon sanctuaire, ma lumière du ciel, » elle lut : « Je suis ici, je suis à Gratz. » La malade poursuit alors son « sanctuaire », le rencontre enfin dans une promenade. Au lieu d’un abord aimable elle entendit ce monsieur s’écrier : « Vache ! » Alors elle s’évanouit de douleur. Ce qui est surprenant c’est que malgré tout elle reçut bientôt après des communications aimables par la voie du journal. Malgré l’affront elle se sentait entraînée à réagir, tellement elle l’aimait. Elle lui répondit avec la même amabilité par des lettre et écrivait entre autres : « Ma chambre est très petite et sans ornements, mais l’amour pour le sanctuaire la remplit complètement. » À sa grande douleur le sanctuaire ne faisait que passer devant la maison (illusion, c’est-à-dire confusion de personnes) sans y entrer jamais. Un voyage d’affaires nécessita son absence temporaire. Quand elle rentra, ce monsieur était parti. Elle découvrit son nouveau domicile et fit un voyage pour le rejoindre. Nouvelles humiliations, nouveaux refus bien qu’elle lui eût donné toute son âme. Vivement
chagrinée elle partit pour Budapest. À peine arrivée, elle trouva dans le journal cette annonce : « Prêt à tous les sacrifices pour amener réconciliation. » Elle revient, envoie un oeillet avec ces mots : « Que le noble parfum de l’oeillet comble l’abîme qui est entre nous ! » De nouveau profonde humiliation et accès de syncope. Sur la dénonciation de ce monsieur, elle dut se justifier devant la police. On la congédia après l’avoir sermonnée ; elle résolut d’éviter l’infidèle. Bientôt après elle lit de nouveau dans le journal : « Je vous attends. » La malade, dit-on, a de nouveau en tenue décolletée poursuivi ce monsieur, elle lui aurait même envoyé des photographies obscènes. Voilà pourquoi on l’a mise à l’hôpital pour que son état mental fût observé. Là aussi les annonces du journal continuent, annonces telle que : « heureux avenir, tout est déjà arrangé ! » La malade se résigne au fait inévitable. Elle ne peut pas s’expliquer la double nature de l’homme ni sa tromperie. Malgré toutes les déconvenues, elle aime toujours avec enthousiasme son « sanctuaire » ! Elle est incapable de toute critique.

Les hallucinations manquent absolument dans le tableau morbide qui tourne uniquement autour des imaginations et des rapports illogiques entre les petites annonces et sa propre personnalité et qui se déroule exclusivement sur le terrain intellectuel. L’examen du corps ne fournit aucun indice pour expliquer ce cas.

La malade est une femme bien conservée. La mine, le regard, le maintien portent l’empreinte de la folie.

P.-S.

Texte établi par PSYCHANALYSE-PARIS.COM d’après l’exposé de Richard von Krafft-Ebing, « Paranoïa érotique (Érotomanie) », Traité clinique de psychiatrie, traduit sur la 5e édition allemande par le Dr Émile Laurent, Éd. A. Maloine, Paris, 1897, pp. 484-489.

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