« Nous sommes revenus de tous ces grands mots creux :
– progrès, fraternité, mission de la France,
droits de l’homme, raison, liberté, tolérance. -
Socrate est fou ; lisez Lélut qui le confond » (Victor HUGO, Les quatre vents de l’esprit).
Dernier ajout : samedi 29 mai 2004
Besançon le 26 février 1802 - Paris le 22 mai 1802.
Victor HUGO
Les quatre vents de l’esprit, t. I : Le Livre Satirique, 1881.
« Nous sommes revenus de tous ces grands mots creux :
– progrès, fraternité, mission de la France,
droits de l’homme, raison, liberté, tolérance. -
Socrate est fou ; lisez Lélut qui le confond » (Victor HUGO, Les quatre vents de l’esprit).
Victor HUGO
La Légende des siècles
Le calcul, c’est l’abîme.
Ah ! tu sors de ta sphère,
Eh bien, tu seras seul. Homme, tâche de faire
Entrer dans l’infini quelque être que ce soit
De ceux que ta main touche et que ton regard voit ;
Nul ne le peut. La vie expire en perdant terre.
Victor HUGO
La légende des siècles
La vision d’où est sorti ce livre.
J’eus un rêve : le mur des siècles m’apparut.
C’était de la chair vive avec du granit brut,
Une immobilité faite d’inquiétude,
Un édifice ayant un bruit de multitude,
Des trous noirs étoilés par de farouches yeux,
Des évolutions de groupes monstrueux,
De vastes bas-reliefs, des fresques colossales ;
Parfois le mur s’ouvrait et laissait voir des salles,
Des antres où siégeaient des heureux, des puissants,
Des vainqueurs abrutis de crime, ivres d’encens,
Des (...)
Victor HUGO
La Légende des siècles
Booz s’était couché de fatigue accablé ;
Il avait tout le jour travaillé dans son aire ;
Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ;
Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.
Ce vieillard possédait des champs de blé et d’orge ;
Il était, quoique riche, à la justice enclin ;
Il n’avait pas de fange en l’eau de son moulin ;
Il n’avait pas d’enfer dans le feu de sa forge.
Sa barbe était d’argent comme un ruisseau d’avril.
Sa gerbe n’était point avare ni haineuse ;
Quand il voyait passer (...)
Victor HUGO
La Légende des siècles
Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Échevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : - Couchons-nous sur la terre, et dormons .-
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans (...)
Nous eussions préféré que Lacan s’exprimât plus clairement
par Anna Lietti
Procès Lacan, querelle de chapelles
par Jérôme Dupuis
Le Séminaire - Livre XIX (1971-1972)
D’un discours qui ne serait pas du semblant
Le Séminaire - Livre XVIII (1970-1971)
Marie Preto, Psychanalyste - Argenteuil 95
http://www.psychanalyste-argenteuil95.fr
Jean-Marc Lustik, Psychothérapeute
http://www.psychologie-sexologie.fr
Catherine Gasse, Psychanalyste
http://www.psychanalyse-paris10.fr