« Le corps, soit dans la jeunesse, soit dans la vieillesse, trouvera donc dans la gymnastique un moyen de vérifier de temps en temps s’il possède bien sous tous les rapports la plénitude de sa liberté normale d’activité musculaire, et par suite la plénitude de son énergie et de sa capacité vitale, et si, sous un rapport ou sous un autre, il n’en était pas ainsi, de remédier à son affaiblissement avant qu’elle soit entièrement disparue : il y trouvera un moyen toujours disponible de maintenir jusqu’au dernier jour son corps à un état de pleine culture. Le médecin, aussi bien du reste que l’homme sensé, reconnaîtra dans la mise à exécution correcte de ce système, toujours bien adapté aux circonstances en se basant sur l’appréciation personnelle des faits, un champ riche en applications, une somme de procédés thérapeutiques féconds dans tous les sens, le régulateur le plus naturel et le plus simple de l’organisme vital » (D. G. M. Schreber, Gymnastique de chambre).