« Le Novum Testamentum de Basile Valentin, moine bénédictin et alchimiste célèbre, qui florissait au quinzième siècle, est un témoignage certain que l’on avait alors connaissance de cette pratique superstitieuse, à moins qu’on ne veuille, avec un écrivain moderne, élever des doutes sur l’authenticité des écrits de cet auteur et même sur son existence propre.
Basile Valentin nous apprend, dans son Novum Testamentum, que, de son temps, la magique baguette portait sept noms différents, outre ceux qu’elle avait reçus de l’antiquité : Verge divine, Verge luisante, Verge saillante, Verge transcendante, Verge tremblante, Verge tombante, Verge supérieure. Sept chapitres du Novum Testamentum répondent à ces sept noms pompeux, qui sont destinés à indiquer, par eux-mêmes, tous les caractères ou les mouvements qu’on a donnés à la baguette divinatoire. Suivant Basile Valentin, les ouvriers mineurs portaient la baguette “à leurs ceintures ou à leur chapeau” » (Louis Figuier, La baguette divinatoire).