Sadisme : a pour base un rapport qui existe déjà à l’état embryonnaire chez certains sujets, entre la volupté et le besoin de faire mal (excitation violente d’individus normaux qui, au moment du spasme, mordent, griffent, etc.). La représentation de cet acte ou l’acte lui-même augmentent chez ces individus la sensation voluptueuse.
Dans les cas pathologiques, cette association peut atteindre un degré extrême et prendre la valeur d’un état passionnel, surtout en l’absence de sentiments moraux et de représentations contraires. — Importance, au point de vue de l’excitation sexuelle, pour le sadique, des actes et des représentations cruelles.
Les actes dépendent à la fois des sentiments de moralité de l’individu et de l’état de ses fonctions sexuelles :
1° Le sadique est puissant : mauvais traitements, préparatoires, concomitants ou consécutifs au coït, infligés à l’objet du plaisir. Dans ce dernier cas (meurtre), le coït n’a pas calmé le désir. Si l’excitation voluptueuse persiste, on observera des mutilations du cadavre ; des impulsions voluptueuse intéressant les sens du goût ou de l’odorat amèneront à renifler les entrailles, à les fouiller, à en emporter des morceaux, à en manger.
2° Le sadique est impuissant, au point de vue psychique ou spinal : il emploiera, pour remplacer le coït, des équivalents : coups, piqûres, flagellations, pratiqués sur des femmes. — Sadisme symbolique : actes bêtes ; objets vivants et sensibles, employés faute de mieux, tels que : enfants, élèves, animaux, etc.