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Théophile Gautier

Spirite (II)

Nouvelle fantastique (1866)

Date de mise en ligne : mercredi 21 juin 2006

Mots-clés :

Théophile Gautier, Spirite, Nouvelle fantastique, Éd. Charpentier, Paris, 1866.

II

Blotti dans le coin de son coupé, les pieds sur sa boule d’eau bouillante, sa pelisse bien serrée autour de lui, Malivert regardait sans les voir les bizarres jeux d’ombre et de lumière que faisaient contre la vitre couverte d’une légère buée des éclats soudains d’une boutique incendiée de gaz et encore ouverte à cette heure avancée, et les perspectives des rues étoilées de quelques points brillants.

La voiture traversa bientôt le pont de la Concorde, sous lequel coulait obscurément la Seine avec ses miroitements sombres et ses reflets de lanternes. Tout en roulant, Malivert ne pouvait s’empêcher de penser au soupir mystérieux qu’il avait entendu ou cru entendre au moment de quitter sa chambre. Il se disait tout ce que les sceptiques allèguent de raisons naturelles pour expliquer l’incompréhensible. Ce devait être, sans doute, le vent engagé dans la cheminée ou dans le corridor, quelque bruit du dehors modifié par l’écho, la vibration sourde d’une des cordes du piano ébranlée au passage d’une voiture pesante, ou même une plainte de son angora rêvant auprès du feu, comme il l’avait imaginé d’abord. Rien n’était plus probable ; le bon sens le voulait. Cependant Malivert, tout en reconnaissant combien ces explications étaient logiques, ne pouvait intérieurement s’en contenter ; un instinct secret lui affirmait que ce soupir n’était dû à aucune des causes auxquelles sa prudence philosophique l’attribuait ; il sentait que ce faible gémissement partait d’une âme et n’était pas un bruit vague de la matière ; il s’y mêlait un souffle et une douleur : d’où venait-il alors ? Guy n’y pensait qu’avec cette espèce d’anxiété pleine de questions qu’éprouvent les plus fermes esprits, qui, sans le chercher, se rencontrent avec l’inconnu. Il n’y avait personne dans la chambre - personne, excepté Jack, créature peu sentimentale - ; le soupir doucement modulé, harmonieux, attendri, plus léger qu’un susurrement de brise dans des feuilles de tremble, était féminin indubitablement ; on ne pouvait lui nier ce caractère.

Une autre circonstance intriguait Malivert : c’était une lettre qui s’était écrite pour ainsi dire toute seule, comme si une volonté étrangère à la sienne eût guidé ses doigts. L’excuse d’une distraction, dont Guy s’était payé d’abord, ne pouvait guère être prise au sérieux. Les sentiments de l’âme passent par le contrôle de l’esprit avant de se fixer sur le papier, et d’ailleurs ils ne vont pas s’y rédiger d’eux-mêmes pendant que le cerveau rêve à autre chose ; il fallait qu’une influence qu’il ne pouvait définir se fût emparée de lui pendant qu’il était absent de lui-même et eût agi à sa place, car il était bien sûr, maintenant qu’il y réfléchissait, de n’avoir pas dormi une seule minute ; toute la soirée il avait été paresseux, somnolent, engourdi par une torpeur de bien-être, mais à ce moment-là il était parfaitement éveillé. L’alternative contrariante d’aller chez Mme d’Ymbercourt ou de lui écrire un billet pour se dégager de l’invitation lui donnait même une certaine surexcitation fébrile ; ces lignes qui résumaient son idée secrète d’une façon si juste et plus nettement qu’il ne se l’était encore avouée, étaient dues à une intervention qu’il fallait bien qualifier de surnaturelle jusqu’à ce que l’analyse l’eût expliquée ou lui eût donné un autre titre.

Pendant que Guy de Malivert remuait ces questions dans sa tête, la voiture roulait par les rues, que le froid et la neige rendaient plus désertes qu’elles ne l’eussent été dans ces quartiers élégants et riches où la vie nocturne ne s’arrête que fort tard. La place de la Concorde, la rue de Rivoli, la place Vendôme, avaient été promptement laissées en arrière, et le coupé, prenant le boulevard, tourna le coin de la rue de la Chaussée-d’Antin, où demeurait Mme d’Ymbercourt.

En entrant dans la cour, Guy éprouva une sensation désagréable : deux files de voitures avec leurs cochers engoncés de fourrures stationnaient dans l’espace sablé qui en occupait le centre, et les chevaux ennuyés, secouant leurs mors, mêlaient sur le pavé des flocons d’écume à des flocons de neige.

« Voilà ce qu’elle appelle une soirée intime, un thé au coin du feu ! elle n’en fait jamais d’autres ! Tout Paris va être là ; et moi qui n’ai pas mis de cravate blanche ! grommela Malivert ; j’aurais mieux fait de me coucher, mais j’ai essayé d’être diplomate comme Talleyrand : je n’ai pas voulu suivre mon premier mouvement parce que c’était le bon. »

Il monta l’escalier d’un pas lent, et, après s’être débarrassé de sa pelisse, il se dirigea vers le salon, dont un laquais lui ouvrit les portes avec une sorte de déférence obséquieuse et confidentielle, comme à un homme qui serait bientôt le maître de la maison et au service duquel il désirait rester.

« Comment ! se dit tout bas Guy de Malivert, remarquant cette servilité plus accentuée qu’à l’ordinaire, il n’est pas jusqu’aux domestiques qui ne disposent de ma personne et ne me marient de leur autorité privée à Mme d’Ymbercourt ! Les bans ne sont pas publiés encore cependant. »

Mme d’Ymbercourt, en apercevant Guy qui s’avançait vers elle baissant la tête et faisant le gros dos, ce qui est le salut moderne, poussa un petit cri de satisfaction qu’elle essaya de corriger par un air de froideur boudeuse. Mais ses lèvres toujours souriantes, habituées à découvrir jusqu’à leurs gencives roses des dents d’une nacre irréprochable, ne purent se rapprocher pour former la jolie moue qu’on leur demandait, et la dame, voyant du coin de l’oeil dans une glace que cette physionomie ne réussissait pas, prit le parti de se montrer bon enfant comme une femme indulgente qui sait qu’on ne doit pas exiger beaucoup aujourd’hui de la galanterie des hommes.

« Comme vous venez tard, monsieur Guy ! dit-elle en lui tendant une petite main si étroitement gantée qu’elle semblait de bois au toucher ; vous vous êtes sans doute attardé à votre vilain club à fumer vos cigares et à battre les cartes ; aussi, et c’est votre punition, vous n’avez pas entendu le grand pianiste allemand Kreisler jouer le galop chromatique de Listz, ni la délicieuse comtesse Salvarosa chanter la romance du Saule comme jamais ne l’a fait la Malibran. »

Guy, en quelques phrases convenables, exprima le regret, qu’il ressentait à vrai dire médiocrement, d’avoir manqué le galop de virtuose et l’air de la femme du monde, et comme il se trouvait un peu gêné d’avoir autour du col, parmi ces gens très parés, deux doigts de soie noire au lieu de deux doigts de mousseline blanche, il chercha à s’échapper par la tangente et à gagner quelque coin moins inondé de lumière où ce solécisme involontaire de toilette se dissimulât plus aisément dans une ombre relative. Il eut beaucoup de peine à effectuer cette résolution, car Mme d’Ymbercourt le ramenait toujours au milieu du cercle par un coup d’oeil ou quelque mot qui exigeait une réponse que Guy faisait la plus brève possible ; mais enfin il parvint à gagner une embrasure de porte conduisant du grand salon à un autre salon plus petit, arrangé en serre, tout treillagé et tout palissé de camélias.

Le salon de Mme d’Ymbercourt était blanc et or, tapissé de damas des Indes cramoisi ; des meubles larges, moelleux, bien capitonnés, le garnissaient. Le lustre à branches dorées faisait luire les bougies dans un feuillage de cristal de roche. Des lampes, des coupes et une grand pendule qui attestaient le goût de Barbedienne ornaient la cheminée de marbre blanc. Un beau tapis s’étalait sous le pied, épais comme un gazon. Les rideaux tombaient sur les fenêtres amples et riches, et, dans un panneau magnifiquement encadré souriait encore plus que le modèle, un portrait de la comtesse peint par Winterhalter.

Il n’y avait rien à dire de ce salon meublé de choses belles et chères, mais que peuvent se procurer tous ceux à qui leur bourse permet de ne pas redouter un long mémoire d’architecte et de tapissier. Sa richesse banale était parfaitement convenable, mais elle manquait de cachet. Aucune particularité n’y indiquait le choix, et, la maîtresse du logis absente, on eût pu croire qu’on était dans le salon d’un banquier, d’un avocat ou d’un Américain de passage. L’âme et la personnalité lui faisaient défaut. Aussi Guy, artiste de nature, trouvait-il ce luxe affreusement bourgeois et déplaisant au possible. C’était pourtant bien le fond duquel devait se détacher Mme d’Ymbercourt, elle dont la beauté ne se composait que de perfections vulgaires.

Au milieu de la pièce, sur un pouf circulaire surmonté d’un grand vase de Chine où s’épanouissait une rare plante exotique dont Mme d’Ymbercourt ne savait même pas le nom et que son jardinier avait placée là, s’étalaient, assises dans des gazes, des tulles, des dentelles, des satins, des velours, dont les flots bouillonnants leur remontaient jusqu’aux épaules, des femmes, la plupart jeunes et belles, dont les toilettes d’un caprice extravagant accusaient l’inépuisable et coûteuse fantaisie de Worth. Dans leurs chevelures brunes, blondes, rousses et même poudrées, d’une opulence à faire supposer aux moins malveillants que l’art devait y embellir la beauté, contrairement à la romance de M. Planard, scintillaient les diamants, se hérissaient les plumes, verdoyaient les feuillages semés de gouttes d’eau, s’entrouvraient les fleurs vraies ou chimériques, bruissaient les brochettes de sequins, s’entrecroisaient les fils de perles, reluisaient les flèches, les poignards, les épingles à deux boules, miroitaient les garnitures d’ailes de scarabée, se contournaient les bandelettes d’or, se croisaient les rubans de velours rouge, tremblotaient au bout de leur spirale les étoiles de pierreries et généralement tout ce qui peut s’entasser sur la tête d’une femme à la mode, sans compter les raisins, les groseilles et les baies à couleurs vives que Pomone peut prêter à Flore pour rendre complète une coiffure de soirée, s’il est permis à un lettré qui écrit en l’an de grâce 1865 de se servir de ces appellations mythologiques.

Adossé au chambranle de la porte, Guy contemplait ces épaules satinées sous leur fleur de poudre de riz, ces nuques où se tordaient des cheveux follets, et ces poitrines blanches que trahissait parfois l’épaulette trop basse d’un corsage ; mais ce sont là de petits malheurs auxquels se résigne aisément une femme sûre de ses charmes. D’ailleurs le mouvement pour remonter la manche est des plus gracieux, et le doigt qui corrige l’échancrure d’une robe et lui donne un contour favorable fournit une occasion de jolies poses. Notre héros se livrait à cette intéressante étude qu’il préférait à de banales conversations, et selon lui c’était le bénéfice le plus clair qu’on rapportât d’une soirée ou d’un bal. Il feuilletait d’un oeil nonchalant ces livres de beauté vivants, ces keepsakes animés que le monde sème dans ses salons comme il place sur les tables des stéréoscopes, des albums et des journaux à l’usage des gens timides embarrassés de leur contenance. Ce plaisir, il le goûtait avec d’autant plus de sécurité que, par suite du bruit répandu de son prochain mariage avec Mme d’Ymbercourt, il n’était plus obligé de surveiller ses regards jadis guettés par les mères désireuses de placer leurs filles. On n’attendait plus rien de lui. Il cessait d’être une proie, c’était un homme classé, et bien que plus d’une jugeât in petto qu’il eût pu faire un meilleur choix, la chose était acceptée. Même il eût pu sans conséquence adresser deux ou trois phrases de suite à une jeune personne. N’était-il pas déjà le mari de Mme d’Ymbercourt ?

Dans la même embrasure de porte que M. Guy de Malivert se tenait un jeune homme qu’il rencontrait souvent à son club, et dont il aimait assez la tournure d’esprit empreinte d’une bizarrerie septentrionale. C’était le baron de Féroë, un Suédois, compatriote de Swedenborg, comme lui penché sur l’abîme du mysticisme, et pour le moins aussi occupé de l’autre monde que de celui-ci. Le caractère de sa tête était étrange. Ses cheveux blonds tombant en mèches presque droites paraissaient plus clairs que sa peau, et sa moustache était d’un or si pâle qu’on eût dit de l’argent. Il y avait dans ses yeux d’un gris bleuâtre une expression indéfinissable, et leur regard, ordinairement à demi voilé par de longs cils blanchâtres, dardait parfois une flamme aiguë et semblait voir au delà de la portée humaine. Du reste, le baron de Féroë était trop parfait gentleman pour affecter la moindre excentricité ; ses façons étaient unies et froides, d’une correction anglaise, et il ne prenait pas devant les glaces des airs d’illuminé. Ce soir-là, comme au sortir du thé de Mme d’Ymbercourt il devait aller au bal de l’ambassade d’Autriche, il était en grande tenue, et sur son habit noir, dont le revers cachait à moitié la plaque d’un ordre étranger, brillaient, suspendues à une fine chaînette d’or, les croix de l’Eléphant et de Danebrog, le mérite de Prusse, l’ordre de Saint-Alexandre Newsky, et autres décorations des cours du Nord qui prouvaient ses services diplomatiques.

C’était vraiment un homme singulier que le baron de Féroë, mais d’une singularité qui ne frappait pas tout d’abord, tellement elle était enveloppée de flegme diplomatique. On le voyait souvent dans le monde, aux réceptions officielles, au club, à l’Opéra ; mais, sous cette apparence d’homme à la mode, il vivait d’une façon mystérieuse. Il n’avait ni ami intime, ni camarade. Dans sa maison, parfaitement tenue, nul visiteur n’avait dépassé le premier salon, et la porte qui conduisait aux autres chambres ne s’était ouverte pour personne. Comme les Turcs, il ne livrait à la vie extérieure qu’une seule chambre, où visiblement il n’habitait pas. La visite partie, il rentrait dans les profondeurs de son appartement. À quoi s’y occupait-il ? C’est ce que nul ne savait. Il y faisait parfois des retraites assez longues, et les gens qui s’apercevaient de son absence l’attribuaient à quelque mission secrète, à quelque voyage en Suède, où demeurait sa famille ; mais quelqu’un qui eût passé, à une heure avancée, par la rue peu fréquentée où restait le baron, eût pu voir briller de la lumière à sa fenêtre, et quelquefois le découvrir lui-même accoudé au balcon et le regard perdu dans les étoiles. Mais nul n’avait intérêt à épier le baron de Féroë. Il rendait au monde strictement ce qu’il lui devait, et le monde n’en demande pas davantage. Auprès des femmes, sa politesse parfaite ne dépassait pas certaines limites, même lorsqu’elle eût pu, sans risque, s’aventurer un peu plus loin. Malgré sa froideur, il ne déplaisait pas. La pureté classique de ses traits rappelait la sculpture gréco-scandinave de Thorwaldsen. « C’est un Apollon gelé », disait de lui la belle duchesse de C..., qui, s’il fallait en croire les médisances, avait essayé de fondre cette glace.

Comme Malivert, le baron de Féroë regardait un dos charmant d’une blancheur neigeuse se présentant dans une attitude un peu courbée qui en arrondissait délicieusement les lignes et qu’une traîne de feuillage glauque, détachée de la coiffure faisait parfois frissonner comme un imperceptible chatouillement.

« Charmante personne ! dit le baron de Féroë à Guy, dont il avait suivi le regard ; quel dommage qu’elle n’ait pas d’âme ! Celui qui en deviendrait amoureux éprouverait le sort de l’étudiant Nathaniel dans l’Homme au sable d’Hoffmann ; il courrait risque de serrer au bal un mannequin entre ses bras, et c’est une valse macabre que celle-là pour un homme de coeur.
 Rassurez-vous, cher baron, répondit en riant Guy de Malivert, je n’ai aucune envie de m’éprendre de l’être à qui appartiennent ces belles épaules, quoique de belles épaules ne soient pas en elles-mêmes un objet à dédaigner. En ce moment, je l’avoue à ma honte, je n’éprouve pas l’ombre de passion pour qui que ce soit.
 Quoi, pas même pour Mme d’Ymbercourt que vous allez, dit-on, épouser ? répliqua le baron de Féroë avec un air d’incrédulité ironique.
 Il y a de par le monde, dit Malivert, en se servant d’une phrase de Molière, des gens qui marieraient le Grand Turc avec la république de Venise ; mais j’espère bien rester garçon.
 Vous ferez bien, reprit le baron, dont la voix changea soudain d’accent et passa d’une familiarité amicale à une solennité mystérieuse ; ne vous engagez dans aucun lien terrestre. Restez libre pour l’amour, qui peut-être va vous visiter. Les esprits ont l’oeil sur vous, et vous pourriez vous repentir éternellement dans l’extra-monde d’une faute commise dans celui-ci. »

Pendant que le jeune baron suédois disait cette phrase étrange, ses yeux, d’un bleu acier, brillaient singulièrement et lançaient des rayons dont Guy de Malivert crut sentir la chaleur à sa poitrine.

Après les événements bizarres de la soirée, cette recommandation mystérieuse ne le trouva pas aussi incrédule qu’il l’eût été la veille. Il tourna vers le Suédois ses yeux étonnés et pleins d’interrogations, comme pour le prier de parler plus clairement ; mais M. de Féroë regarda l’heure à sa montre, dit : « J’arriverai bien tard à l’ambassade », donna une énergique et rapide poignée de main à Malivert, et s’ouvrit vers la porte, sans froisser une robe, sans marcher sur une queue, sans compromettre un volant, un chemin suffisant pour son passage, avec une habileté délicate qui prouvait son habitude du monde.

« Eh bien ! Guy, vous ne venez donc pas prendre une tasse de thé ? » dit Mme d’Ymbercourt, qui avait enfin découvert son adorateur prétendu appuyé d’un air rêveur contre la porte du petit salon. Il fallut bien que Malivert s’acheminât derrière la maîtresse du logis jusqu’à la table où fumait la boisson chaude dans une urne d’argent entourée de tasses de Chine.

Le réel essayait de reconquérir sa proie sur l’idéal.

Voir en ligne : Lire la suite (Spirite III)

P.-S.

Texte établi par PSYCHANALYSE-PARIS.COM d’après la nouvelle fantastique de Théophile Gautier, Spirite, Éd. Charpentier, Paris, 1866.

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