« Tandis que Lou Andreas-Salomé et Freud vieillissent et que leur santé s’altère parallèlement, Anna en revanche s’épanouit. À mesure que les intérêts et les tâches de la jeune fille augmentent, ses lettres sont plus brèves. Lou les attend avec impatience. En Allemagne, la situation s’aggrave, Hitler prend le pouvoir en 1933. La psychanalyse, cette invention juive, est interdite. Lou demande à sa jeune amie de lui renvoyer le manuscrit des Élégies de Rilke. Elle meurt quelques semaines plus tard, le 3 février 1937. Dans une lettre à un ami commun, Anna dit son émotion et sa tristesse » (Claude Jannoud, LeFigaro.fr).