Médecin et psychanalyste américain d’origine polonaise, Max Schur fût d’abord séduit par les thèses de S. Freud, lors des conférences du maître auxquelles il assista lorsque, jeune étudiant, il effectuait ses études à l’Université de Vienne. Il fit ensuite une analyse didactique et d’entreprendrit des études de médecine. Celles-ci le conduisirent à être le médecin personnel de S. Freud, et de devenir ainsi l’un des amis les plus proches du fondateur de la psychanalyse, l’accompagnant dans sa dernière demeure en lui administrant, sur sa propre demande, trois centigrammes de morphine, le 23 septembre 1939, à trois heures du matin.
Ce n’est qu’après la mort de Freud qu’il s’installera psychanalyste à New York. Il est surtout connu pour sa remarquable biographie intitulée « La mort dans la vie de Freud », qu’il publie en 1972, et dans laquelle il effectue un parallèle intéressant entre la lente évolution du cancer de Freud et celle de ses principales thèses psychanalytiques.