« Dans l’escalier, deux tableaux étranges et presque identiques représentent un arbre dans lequel sont perchés des loups. L’un est signé Wolfman, l’autre Pankejeff. Ils ont été peints par Sergei Pankejeff, le célèbre patient que Freud a appelé “l’homme aux loups”. Au premier étage, la chambre de Sigmund (...) : on y trouve un divan, un autre, sur lequel Freud est mort. Au mur, ses croquis de neurologie et un tableau représentant la Leçon de Charcot. Dans les autres pièces, on peut voir des armoires de style autrichien rustique, des meubles Biedermeier, un énorme cadre doré avec neuf petits paysages autrichiens. “Tout vient de Vienne, tout est resté comme en 1939” (...) compris, bien sûr, le cabinet de Sigmund, une grande pièce envahie par une accumulation d’objets, qui est comme une caverne, sombre et rassurante. Il y a des centaines de statuettes antiques, des centaines de livres (Goethe, Shakespeare, Heine, Anatole France), des tapis persans, des photos (Melanie Klein, Ernest Jones, Marie Bonaparte, Martha Freud, Lou Andreas Salomé, Yvette Guilbert), on identifie une reproduction de Léonard de Vinci, et une gravure représentant OEdipe et le Sphinx. Et il y a bien sûr le divan, le vrai » (Nathalie Levisalles, Libération.fr).
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– Ça, moi, surmoi
– OEdipe
– Un conflit manifeste
– L’automne du patriarche
– Castration
– Nouveaux visages du petit Hans
– Transfert
– Ma vie textuelle
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