« [...] “La séance analytique peut être assimilée à une zone érogène” dont il a absolument conscience de ce qu’elle peut paraître “choquante, scandaleuse, scabreuse”, puisque, ajoute-t-il, “aucune satisfaction pulsionnelle directe ou même substitutive aux symptômes, dit-on, ne saurait être trouvée dans le cadre des échanges entre analysant et analyste”. Plus loin dans le même texte, on trouve une relation très fine des événements infimes et déterminants qui apparaissent dans une séance, ces “moments féconds” où “le climat de la séance a subtilement changé”. (...) La séance gagne alors “une qualité supplémentaire : l’érogénéité”. Tout se passe comme si l’activité de l’analyste “devenait imparablement séductrice en endossant par là (...) une de ses fonctions les plus essentielles et les plus préoccupantes” » (Natalie Levisalles, Liberation.fr).