« Contre le “bon sens” gestionnaire et utilitariste, la psychanalyse ose dire que guérir ne veut parfois pas dire grand-chose, que le partage entre la réussite et l’échec d’une cure est impossible à établir, qu’il est plus dangereux de délivrer des diplômes officiels de thérapeute que de transmettre une inquiétude fondamentale… Le manifeste de F. Chaumon, R. Ferreri et V. Perdigon démontre avec clarté et vigueur pourquoi la psychanalyse, aujourd’hui, occupe une position de résistance politique, elle qui met son point d’honneur à ne pas donner de chiffres, à ne pas délivrer de pourcentages, à ordonner la possibilité de son exercice non à la reconnaissance d’une compétence scientifique, mais à la transmission d’une exigence éthique » (Frédéric Gros, L’Humanité.fr).