« À la différence de la première rencontre qui s’était tenue le 10 janvier, la plupart des membres de la planète psy sont ressortis cette fois-là, sinon furieux, du moins déçus. Un universitaire : “On se moque de nous.” Un psychothérapeute : “Je n’y comprends plus rien.” Un analyste freudien : “On nous propose le système soviétique.” Seul le responsable du ministère s’est montré optimiste : “Nous avons bien discuté, maintenant le dossier est dans les mains du ministre.”
Mais quel dossier ? Difficile de se repérer dans cet énième épisode d’une affaire qui avait commencé avec l’amendement Accoyer, à l’automne 2004. Le point de départ avait, lui, le mérite de la clarté. Il s’agissait de définir qui peut se vanter du titre de psychothérapeute. » (Éric Favereau, Libération.fr).