« Le désir de l’analyste ? Soigner l’incurable enfant que l’on est toujours, mais soigner aussi les parents. Ferenczi concevait ainsi son impossible métier : “Ce dont les névrosés ont besoin, c’est d’être véritablement adoptés et qu’on les laisse pour la première fois de leur vie goûter le bonheur de vivre dans une chambre d’enfants normale.” Entre patient et analyste, on n’en sort pas. On ne sort pas de la chambre des enfants. Chacun se demande ce qui se passe à côté. La maladie de l’analyse est une maladie qui a des rémissions, mais pas de guérison » (M. Schneider, LePoint.fr).
– Wladimir Granoff, « Le désir d’analyse », Flammmarion/Aubier, 335 pages, 23 €
– Wladimir Granoff, « Filiations », Gallimard, « Tel », 10,67 €.