« Une oeuvre intime, amoureuse de l’homme, chercheuse de destins, subtile, multiforme, nous est livrée. Un homme exemplaire autant qu’extravagant dans sa discrétion efficace en est l’auteur. Avocat au barreau de Bruxelles en 1936, éditeur en 1946, fondateur et directeur d’une école de jeunes filles de 1951 à 1975, enfin psychanalyste (“par nécessité”), puis poète, dramaturge et écrivain (“par espérance”), il revendique la foi dans le fait que la vie nous fait “dégringoler dans ce que nous sommes”. Il a su attendre d’entendre ses livres, de trouver ce qu’il nomme “le sillon” qui lui permet de tracer ses mots.
– Tout semble commencer par l’analyse, qu’il mène de 1946 à 1951, avec Blanche Reverchon-Jouve, l’épouse du poète et première traductrice de Freud en France. Cette délivrance intime d’un homme, qui dira souvent sa passion de la psychanalyse dans les deux rôles d’analysé et d’analysant, sera, avec les mythes antiques, le grand pilier de son oeuvre » (Alice Ferney, LeFigaro.fr).