« Et maintenant, je vous prie de bien vouloir reconsidérer ce par quoi se déclenche la névrose, de Paul-Homme aux rats : car l’acte manqué durant les manœuvres, prend ici tout son sens - l’acte manqué concernant le lorgnon. Pourquoi ? Parce que Freud parle tout d’abord du Lorgnon et de voyeurisme. Mais à l’époque, “Aff-le-Loup” n’était pas encore à la mode ! Les lunettes, on ne savait pas ce que c’était ! On appelait ça plutôt : un “Pince-nez”, ouais ! C’est le terme que Freud va ensuite utiliser (...). Et dans ce “pince-nez”, il n’y a pas que Fliess qui est épinglé !
Alors, “l’haine-igme” de l’acte manqué de ce pince-nez se donne à entendre pour ce qu’il serrait réellement : ce trou du trou !
La dette, comme l’argent, a bien une odeur : mais elle apparaît comme un trou dans le réel du sexuel, dans le réel du langage ; peut-être parce que cette odeur, ma foi, comme Freud le suggère, semble précéder le langage comme véhicule du sexuel.
Alors pour terminer, je vous proposerais ce mot d’esprit qui peut-être en dit long sur ce que Freud pointe dans ce cas de l’Homme aux rats :
– L’inconscient, c’est l’Odium du peuple ! » (C. Bormans, 28 avril 2005).